La cuisine de guerre.

Certes, « cuisine de guerre » c’est un peu/beaucoup exagéré, mais il faut y songer par les temps qui courent.
Allez, disons « cuisine de pénurie » pour faire plus léger.

C’était un jour de neige, il était impossible d’aller jusqu’au village sans se tordre la cheville ou se retrouver les quatre fers en l’air sur une glissade intempestive dans la descente périlleuse qui mène à la route du village… La neige était instable.

J’ai regardé au frigo, il me restait un demi-chou et une courgette. C’était suffisant pour lancer l’idée.
Avec la poignée de spaghetti qui dormait dans la boîte, il y avait de quoi passer midi sans jeûner.

Voici les différentes étapes.

Première étape, je n’avais pas encore pensé à publier ma recette, je n’ai donc pas la photo.
J’ai fait revenir le quart d’un chou frisé émincé avec des rondelles de courgette, débarrassée de sa moelle trop avancée, dans un peu d’huile d’olive.
Lorsque le tout avait fondu, j’ai posé les spaghetti sur le consommé et j’ai couvert d’eau.
J’ai laissé cuire à couvert pendant quatre à cinq minutes.
Le couvercle retiré, j’ai prolongé la cuisson jusqu’à évaporation, en ajoutant un peu d’eau pour assurer la cuisson des pâtes.
Salez à votre convenance.
En fin de cuisson, afin qu’il ne cuise pas trop, j’ai ajouté de l’ail haché.
On mélange pour finir la cuisson.
J’ai ajouté des copeaux de tomme Corse, il m’en restait un morceau.
Vous mettez le fromage que vous voulez.
On mélange encore pour assurer le fondu.
Et voilà l’affaire.
Pour moi, ce sera piment d’Espelette.

Une journée sauvée, je pouvais attendre tranquillement la fonte de la neige.
J’étais prêt à affronter l’ennemi… personne à l’horizon.
Mieux vaut jamais que tard dans ce cas de figure !
Demain on verra.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *