Certes, « cuisine de guerre » c’est un peu/beaucoup exagéré, mais il faut y songer par les temps qui courent. Allez, disons « cuisine de pénurie » pour faire plus léger.
C’était un jour de neige, il était impossible d’aller jusqu’au village sans se tordre la cheville ou se retrouver les quatre fers en l’air sur une glissade intempestive dans la descente périlleuse qui mène à la route du village… La neige était instable.
J’ai regardé au frigo, il me restait un demi-chou et une courgette. C’était suffisant pour lancer l’idée. Avec la poignée de spaghetti qui dormait dans la boîte, il y avait de quoi passer midi sans jeûner.
Voici les différentes étapes.
Une journée sauvée, je pouvais attendre tranquillement la fonte de la neige. J’étais prêt à affronter l’ennemi… personne à l’horizon. Mieux vaut jamais que tard dans ce cas de figure ! Demain on verra.