AquaFeinteS.

Le port de Bastia.

Le principe d’AquaFeinteS était de présenter deux images superposées pour un effet souhaité.
Des clichés qui résultent de deux feintes.
La première, celle du reflet dans l’eau qui déforme le réel et la deuxième, celle du photographe qui joue sur les couleurs.
Certaines de ces photos ont fait l’objet de mon expo de juillet dernier parmi quatre autres thèmes avec toujours deux images superposées.

1- Clochers en vadrouille dans leur village de l’Alta Rocca.( clochers délocalisés, visibles en des endroits où ils ne sont pas)
2- AquaFeintes en eau marine (ports de Propriano et de Bastia), en eau douce (le barrage de l’Ospedale)
3- Le monde onirique de Dali (des images qui suggèrent des idées daliennes)
4- Couleurs de l’automne (des images mêlées pour évoquer les couleurs automnales)
5- Allégories.

L’expo s’achevait sur un jeu proposé aux visiteurs. Il s’agissait de donner un titre ou de légender une photo, en insérant un bulletin dans une urne comportant le nom de l’auteur du vote.
Celui ou celle qui se rapprochait le plus de l’idée originale (préalablement glissée dans l’urne dans une enveloppe cachetée) emportait le cliché au format 40X60cm en alu.
Je craignais plusieurs idées approchantes et procéder à un tirage au sort, il n’en fut rien :
Image titrée « En attendant le jugement dernier », une jeune fille proposait « La pince divine vient prélever les futurs habitants du Paradis », on ne pouvait mieux faire.

Ce fut un beau succès que je n’attendais pas.

Voici ce que mon imaginaire a vu du port de Bastia :

3 commentaires

  1. Voilà qui sortait sans scandale ni provocation des sentiers battus.
    Voilà ainsi qui a dû aussi retenir ceux du cru ouvrant les portes de l’imaginaire sur leur paysage quotidien.
    Voilà encore qui mêla les couleurs avec la délicatesse qui traduit l’empathie du regard.

    1. L’idée m’est venue lors de la visite d’une expo photos à Bastia.
      Deux personnes, juste à côté, se chamaillaient en commentant une image.
      L’une la trouvait sublime et l’autre n’y voyait que disgrâce.
      C’est alors que me revint à l’esprit, un vieux juge de paix du village qui parcourait les rues en disant à qui voulait l’entendre : « E tuttu hè ».
      Notre Socrate Levianais, interpellait ses villageois en leur disant « Tout fait sens pour quelqu’un ! »
      Ainsi cette idée a germé,.
      J’ai voulu rompre avec les belles photos classiques, proprettes, pour créer « l’embrouille », « la chamaille ». Sur l’affiche, je notais : « Si vous sortez de ce local en disant qu’une ou deux photos vous ont plu mais les autres pardon ! » vous aurez validé l’esprit de cette expo.
      Et finalement, si j’en juge par le livre d’or que je présentais pour la première fois à la suite d’une critique d’un artiste peintre qui me me reprochait de ne pas en avoir proposé, ce n’étaient qu’agréables mots.
      Ainsi, fidèle à mes idées, j’ai présenté un livre intitulé : « Livre d’or ou de plomb ».
      De plomb, pour qui n’avait que mauvaises critiques à distiller.
      Je fus très agréablement surpris tant par la fréquentation que par les bonnes impressions.
      J’avoue que je ne m’y attendais pas.
      Merci Gaëtan.

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