La journée de Yoyo.

Aujourd’hui, le village saluait la mémoire de Johan, un enfant de Levie parti trop tôt.

Ce fut une journée magnifique voulue et animée par ses amis villageois et d’ailleurs.
Une organisation parfaite menée dans la joie et la sérénité.
Je salue les jeunes d’avoir perpétué l’âme de notre village.
Naguère nous bataillions, César, Antoine, Noël, Sylvain, Jean, Alex, les autres et moi pour remporter le tournoi de la saint Laurent, pas toujours dans le calme et la sérénité. C’étaient des combats contre Quenza et Aullène, des équipes difficiles à battre.
Aujourd’hui, c’était le jour de l’amitié, l’agressivité était absente, l’adversité à peine suggérée et même effacée.
Les matches se déroulaient sans aucun accrochage sévère, les tombés à terre étaient aussitôt relevés après avoir constaté que tout allait bien.
Le public était nombreux.
Très jeunes, moins jeunes et séniors étaient mêlés dans le même élan solidaire et amical.
Les matches se déroulaient sans arbitre et ce fut parfait. Je me demandais, dans ce contexte idyllique, à quoi servent les arbitres lorsque la bonne volonté et la sagesse sont la commande. Pas un seul bémol, tout fut parfait et raisonnable.
On se croisait, on se saluait, on se racontait des histoires anciennes. J’ai senti le lien qui relie tout un village.

Jeunes de Levie vous avez organisé une très belle journée pour votre ami que vous appeliez Yoyo.
Ce fut un bel hommage, ce fut une parfaite réussite, vous êtes sur le bon chemin.
Si notre Corse poursuit ainsi sa route, vous aurez gagné et vous construirez une belle histoire.
Nous, les anciens avons fini notre temps.
Nous radotons, en racontant nos anecdotes de naguère, les histoires de votre village et de vos ascendants. C’est à vous de poursuivre et de construire l’avenir de Levie.
Tels que je vous ai vus aujourd’hui, je crois que vous avez amorcé le bon chemin, déjà.
Vous y êtes, allez y, c’est ainsi que l’on construit la voie des hommes.
Jamais ne vous laissez entrainer sur des chemins tortueux qui ne sont pas les nôtres, votre identité en pâtirait.
Résistez et soyez vous mêmes, des gens d’ici :
Les gens sans soucis, semu di Livia et nous voici !
Tiniti bonu, ci seti dighjà ! Yoyo era cu voscu !

Des maillots originaux et écologiques.
Des anciens.
Jeanjean le papa de Yoyo, en short bleu.
Il y avait même François Pupponi, l’ancien maire de Sarcelle.

Et puis à gauche, mon cousin me regardait déambuler parmi les gens, en quête d’un cliché.

2 commentaires

  1. Bravo pour les commentaires et photos
    Basgi !

    Famille MONDOLONI Dominique RIBBA

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