Je bavarde, j’écris, mais je cuisine aussi.
Je vais au jardin ramasser du raisin, donner un coup de débroussailleuse, cueillir les dernières tomates, jeter un œil sur le travail qui m’attend.
J’écoute les infos avec un casque tout en écrivant, bref, je fais plusieurs choses en même temps.
Dans quelques minutes, je vais aller marcher, je vais traquer la bouse de vache sèche.
Ça vous étonne ? Il faut penser au prochain printemps et les prochaines plantations, on les anticipe.
On imagine, on les voit se développer dès maintenant.
Aujourd’hui, c’était pintade.
Voici sa préparation, si, à tout hasard, cela vous tente 🙂

J’avais la flemme, ou pas le temps d’aller au jardin pour cueillir du frais.
La pintade découpée, salée à la fleur de sel et reprovencée d’herbes.
Une heure au four en pianotant entre 180 et 190°C.

Vous voyez le sel sur le pilon de la cuisse ?
Le secret c’est ça, un peu de sel en trop mais pas plus, juste pour réveiller les papilles endormies.

Il y avait juste un petit défaut. Défaut, c’est beaucoup dire car ce sera rattrapé demain.
Il y avait beaucoup de jus, les poivrons ont beaucoup pleuré.
Qu’à cela ne tienne, demain, je ferai un pilaf au riz basmati et ce jus me servira à mouiller.
Voilà voilà, encore une journée bien avancée…
C’est bien joli tout ça, il ne faut pas que j’oublie mes bouses, des bouses ça compte énormément 😉
Bon après-midi, je m’échappe !
J’ai pu remarqué en effet que cuisiner est l’une de vos passions gourmande 🙂
Je cuisine au quotidien, je suis le cuisinier en titre et en chef 🙂
Ça fait des heureux…
Oui j’imagine 🙂
Ici aussi avec mes enfants c’était pintade (gentiment rôtie et avec des frites – n’ayant plus l’entrain suffisant pour le potager, vos légumes maison me font saliver)
Je prépare l’année 2022 au jardin.
Il m’est arrivé de planter à genou avant de réparer la hanche douloureuse.
C’est reparti, et tant que les fils de fer tiennent, je tiendrai 😉
Tenez bon ! C’est si agréable de récolter ce qu’on a vu croître.