De l’ombre à la lumière.

Introspection.

Passer de l’ombre à la lumière n’est pas toujours chose facile.
Le corps garde les plis déjà pris et trahit ce passage difficile.

Des stigmates ?
La tête reste basse, le regard de chien battu demeure sous jacent, le sourire tarde à s’épanouir, il s’esquisse à peine, on devine la difficulté ou le refus de se livrer.
Pourtant, malgré cette image qui invite presque à la compassion, le fors intérieur est rempli de vie.
Une musique intense se tapit sous un masque rétif de souffrance potentielle mais qui n’existe pas.

La recroqueville est une seconde nature, une sorte de protection comme le pagure cherche une coquille pour défendre son ventre mou.
Ne plaignez personne, s’il ne vous y invite, vous ignorez ce qui habite ses tréfonds.

Ma tête basse est trop pleine de pensées, alourdie par les idées qui fourmillent en très grand nombre à travers neurones. C’est cette richesse intérieure, cette abondance d’amour de la vie qui fait poids pour que mon regard bas s’incline inlassablement vers la terre.
Le ciel, je le regarde aussi, discrètement, seulement dans mon imaginaire.
Je ne parade pas, je vis dans la discrétion, je tais mes sentiments joyeux en renvoyant l’image contraire d’un être en souffrance.

Le bout du chemin se dessine, je vois là-bas, tout proche, le gouffre où l’ombre et la lumière se confondent…
Je me méfie, je freine et j’y vais à petits pas.

A contrario, pourquoi voudriez vous que de la lumière, il passe à l’ombre ?

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