La bonne idée.

Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir ce cadeau de ma petite fille Anna Livia !
Elle m’a offert cette veste « bleu de Chine », pourtant grise, estampillée du titre de mon dernier livre… même typographie, s’il vous plait !
A la première impression, une fois revêtue, j’ai cru que c’était une blouse de maître d’école.
Elle y ressemble beaucoup avec ses deux poches latérales prêtes à recevoir craies de toutes les couleurs, règles, équerres et compas.

Une blouse à l’ancienne en mode mini-jupe du genre préparateur en pharmacie voire, encore, tenue de laborantin ou de kiné débutant qui n’a pas encore tous ses galons. Coupe courte serait un signe pour désigner un opérateur encore vert en la matière comme on distingue un jeune conducteur à son macaron A.

J’ai une aptitude certaine pour faire le clown et mes remarques ne sont pas restées sans réaction hilare.
J’ai fait rire toute la maisonnée.
Même très connu, trop connu, je surprends encore avec mes répliques venues d’ailleurs. J’ai toujours l’esprit en vadrouille du côté de l’humour dont, probablement, je devrais détenir le brevet définitif sans tarder.
Peut-être me décernera-t-on ce diplôme avant qu’il ne soit trop tard comme je le faisais naguère en attribuant à tout va, distinctions à qui de droit.
« Brouette de platine » à l’ami Ferdinand, terrassier de son état, « Parpaing d’or » à Louis maçon jamais retraité, « Barbecue à air pulsé » au voisin qui avait inventé le brasero forge, tellement puissant qu’aucune viande n’en sortait cuite à point mais toujours carbonisée. « Merguez de vermeille » à son épouse qui nous avait invités à un couscous pour me remercier de mes facéties d’élu de l’Aratasquie, maire plénipotentiaire sorti des urnes une bonne fois pour toutes, désigné par les quatre votants de la contrée aratasquienne.
Ceint d’une écharpe tricolore, je faisais des discours abracadabrantesques pour le plus grand plaisir de tous et le mien, évidemment.
Même mes élèves s’en souviennent et détiennent encore le « Diplodico » que j’avais inventé pour eux.
Ils en devenaient titulaires dès que j’estimais que le bon usage du dictionnaire était à leur portée.
Je les déclarais aptes à l’usage du pavé bourré de vocabulaire et signait avec encouragement à poursuivre.
Chacun à son rythme et en son temps, tous l’avaient décroché. Et quel plaisir lorsque, le samedi, je remettais ce diplôme enroulé et enrubanné, en grandes pompes devant toute la classe ! On se serait cru à Oxford ou Cambridge.
Les applaudissements spontanés résonnaient dans la classe en surprenant les salles voisines par ricochets. On n’avait jamais entendu ça en ces lieux.
C’était ma belle période et elle perdure.
Merci au temps qui passe de prolonger encore mes folles expériences de vie joyeuse !
Et merci Nana pour ton clin d’œil à Missiau !
Serais-tu sur mes traces pour avoir de telles idées ?

Cela faisait une semaine que je vivais en ermite, abandonné de tous et me revoilà toujours plein de vie.

2 Comments

  1. Bonjour maestru ,
    A la mode actuelle !
    Vous voilà bien souriant après avoir endossé la belle blouse offerte par anna livia , les petits enfants sont le soleil de nos cœurs .
    Encore bravo à vous , et bonne continuation Simonu .
    Vive la famille .💝🍀🥂

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