A Vau l’Eau tout va à la dérive.
On élit des députés qui s’aiment « moi non plus », une assemblée qui désassemble au lieu d’assembler, un président qui devait tout révolutionner en présidant autrement.
Il a inventé le chaos dont il n’est pas responsable. C’est rarissime pour ne pas dire impossible qu’un créateur de trouble ne soit responsable de rien.
A l’étranger il fait mea culpa du passé de son pays mais ne bat nullement sa coulpe pour sa présidence ratée.
Il sourit à tout va, semble insensible, tranquille comme un Baptiste inconscient de ses bourdes.
Il tient fermement les rênes du pays, non pas pour le bonheur de la nation mais pour ne céder sa place à personne.
Il a décimé les partis et tous ceux qui l’ont rejoint, également responsables de l’effondrement de leur camp, crient au scandale lorsque leur maison en ruine cherche un salut.
Attila est là, est passé par là.
On l’appelle Jupiter, un surdoué de l’intelligence…
A quoi sert l’intelligence lorsqu’elle dessert au lieu de servir ? Une intelligence ultra artificielle bourrée d’effets pervers.
Un humanoïde sans émotion visible, il envoie chercher du travail sur le trottoir d’en face qui est dans le désarroi.
Il veut préserver la nation après l’avoir mise sens dessus dessous, fustige les uns et les autres qui ne sont pas dans son camp.
Un président fier de son œuvre désastreuse feignant croire que le désordre vient d’ailleurs entièrement fabriqué par les autres.
Lui n’y est pour strictement rien.
Alors qui est responsable sinon le chef ?
Je l’ignore car en visitant la carte du monde, les grands pays de la planète sont tenus en laisse par des belliqueux de tout poil, seul le chinois Xi Jinping, l’œil qui frise, semble toiser de haut ce monde devenu fou.
Que signifie son attitude ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Sommes nous à l’heure de l’effondrement mondial, à l’aube de l’apocalypse ?
La rose qui a servi de support à l’image en titre est devenue folle aussi.