Réveil, au petit matin.

Bien avant que l’aube frissonne
En catimini, afin que tu ne m’espionnes,
Je confectionnais en secret
Ce sauvage joli bouquet.

Phébus musait encore lambinant.
Comme un petit enfant sage,
Je t’offrais un invisible nuage
Bourré de parfums entêtants.

Muet et sans élégance
Maladroit comme souvent,
A peine au soleil levant,
Je t’offrais ces fragrances
Inondant la salle de séjour
Pour déclarer mon bonjour
A mon amour…

Toute ensommeillée
A peine habillée,
Dans le brouillard de tes yeux
Je savais,
Tu cherchais
A deviner si le jour serait heureux…

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