Prendre le taureau par les cornes…

C’est vite dit.
Regardez celui-là ! Mieux vaut le photographier par l’arrière.
Certes, il est statique, mais très impressionnant, on le prendrait volontiers pour un vrai.

Un vrai, bien enraciné sur ses pattes, toute musculature bandante, prêt à défoncer la barrière qui lui fait face si quelqu’un la fermait et s’il se sentait prisonnier.

Comment le baptiser ?

J’ignore si on lui a déjà donné un nom mais je proposerais volontiers des noms indiens :

De Sioux : Taureau fulminant.
De Comanches : Noiraud aux clochettes pendantes et trébuchantes.
D’Apaches : Le défonce totem.
De Cheyennes : Coucourroucoucé.
De Navajos : Cornes saignantes.
De Cherokees : Naseaux fumants.
D’Iroquois : L’Attila des prairies.
D’Omahas : Mieuvauléviter.
Des Mohaves : Adios ! si d’aventure il vous toisait dans une ruelle.

Une œuvre impressionnante de Stéphane Deguilhen, qui vaut son lourd pesant de puissance.
Une allure
plus vraie que nature, une dégaine à faire détaler un amérindien qui le rencontrerait au sortir d’un tipi !

Souhaitons à notre sculpteur villageois, désormais connu sur la planète, qu’il ne se prenne, un jour, pour Geppetto et donner vie à certaines de ses créations, il pourrait nous en cuire.
Hugh ! Stéphane ! Que le dieu des Sioux te bénisse.

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