Généralement, on néglige ces endroits, on file sans jeter un regard photographique.
Il manque la vie, une maison, un animal sauvage, on ne clique pas.
Et pourtant, lorsqu’on s’attarde pour s’interroger, on imagine que derrière ces rochers, ces chênes et ces broussailles, il y a le temps, il y a le temps long, il y a la nuit des temps.
Il y a le silence aussi, la solitude, le vide bien rempli de sens, l’humain absent, l’humain pourtant présent, passé par là pour poser ses limites, ses clôtures, ses frontières dérisoires qui emprisonnent le vent.
Le vent s’en fiche, caresse ou brutalise les branchages et puis file à travers fils et barbelés.
Pas une écorchure, rien, Eole passe et repasse, c’est du vent.
Je me suis arrêté là, j’ai cliqué.
Nos pensées, nos idées, nos espoirs et nos regrets, sont du vent aussi…
Bonjour Simon , poète matinal dans toute sa splendeur , les images sont très belles et le récit profond , merci .
Belle journée 🌞 à vous deux .
Belle journée P. 🙂
Bonsoir Simon
Les photos sont très belles, comme tu le dis… beaux endroits auxquels on ne prête pas suffisamment attention. Il faut un œil d’artiste comme le tien pour qu’ils accrochent le regard.
Tres belles vues également du village de Zoza et autres, pour lesquelles j’ai omis de te féliciter.
🙂
Je te remercie Antoine et bonne soirée à vous deux.