Non ? Encore faim !

La cuisine comme l’écriture est pour moi une seconde nature.
J’écris au quotidien et cuisine également tous les jours.
Une cuisine intuitive le plus souvent, c’est à dire que je ne me casse pas la tête en réflexions pour savoir ce que je vais bien pouvoir préparer pour midi ou pour le soir.
Je regarde ce que j’ai et c’est parti !

Par exemple, hier, j’avais trois petites courgettes, quelques oignons, des tomates bien mûres… C’était suffisant pour me lancer en cuisine. L’idée de ratatouille élémentaire, avait germé.
La ratatouille, je l’aime bien sèche, sans liquide au fond de la poêle, je la réalise à l’étouffée, avec un couvercle et je finis à feu vif pour évaporer le jus.
J’avais des œufs du jardin. Comment ? Vous ne connaissez pas les œufs du jardin ? Quelle honte, vous n’êtes donc pas de la campagne !
Bon, peu importe !
Du pain sec que j’ai tranché, aillé et passé à la poêle avec un peu d’huile d’olive, vous imaginez aisément que les œufs étaient impatients de plonger. J’ai donc cédé à leur désir.
Je passe sous silence, sel poivre et tout accompagnement de votre choix, de l’estragon sur les œufs par exemple…
Et voilà l’affaire :

Ceux-là étaient crevés, ils se plaignaient de la canicule sur poêle.

Ce midi, c’était tomates farcies.
Une bonne farce équilibrée entre viande hachée et chair à saucisse.
J’ai juste ajouté du pecorino râpé et de l’ail grillé, pilé.
Dans le plat, un lit de pommes de terres tranchées et au four, au jugé, je fonctionne toujours ainsi, j’ai jonglé entre 170 et 180°C.

Les tomates ont jeté beaucoup d’eau, ce n’est pas de l’huile que vous voyez.
Je vais réduire le liquide à feu vif, à part, et je napperai les tomates restantes.
Conversation entre solanacées :
– Tu crois qu’il va nous aimer ?
– Oui, je vous adore, c’est encore mieux pour déguster !

Il y a deux jours, j’avais un invité surprise.
J’ai cuisiné à la va vite.
Après une salade de tomates à l’oignon rouge, anchois et olives, j’ai pensé aux spaghetti noix de saint Jacques.
C’est simplissime et rapidissime.
Un peu d’huile d’olive et de beurre, les noix de la mer odorent se faire sauter dans la poêle.
– Qu’est ce que tu racontes Simonu, un peu de tenue, soigne ton langage, m’enfin !
– Quoi ? Qu’est ce que j’ai dit, encore ? Bon passons, passons !
Je les ai retirées pour faire sauter des champignons de Paname avec du curry (on peut mettre du safran), flambés au cognac, baignés dans de la crème semi-épaisse allégée et hop les noix dans la piscine pour très peu de temps, afin qu’elles ne deviennent caoutchouteuses.
Au dernier moment, on balance tout sur les pâtes et tant pis pour la présentation, on n’est pas chez Bocuse, tout d’même.
Un peu de persil fera illusion… Pour le reste, on s’est tous régalé !

Ça vous a plu ? Quoi ? Je ne peux inviter la terre entière !
On ne sait jamais… Une autre fois, peut-être.

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