La lucilie soyeuse, de son joli nom, n’est pas qu’une « mouche à merde » comme certains la présentent, un peu trop rapidement.
Cet insecte commensal de l’homme, c’est à dire, littéralement, qui se nourrit à la même table que l’humain, présente bien d’autres facettes.
La mouche verte butine, recherche le sucre des fruits en décomposition, nettoie les cadavres dans la nature, y compris les matières fécales, seule image retenue par la dénigrer.
Outre ce rôle d’éboueur de la nature, elle offre également un intérêt médical. Ses larves friandes de matière nécrosée sont utilisées par la médecine pour nettoyer les plaies. Elles s’attaquent aux parties mortes sans intervenir sur les tissus sains. Sa salive à l’effet antiseptique, liquéfie le repas puis la larve absorbe le produit qui en résulte.
Ce n’est ni parasitage ni symbiose avec l’humain, une complémentarité seulement.
Avec ce rapide portrait de la mouche au reflet métallique, je ne suis ni entomologiste ni scientifique éclairé, je m’informe, peut-être aurez-vous un autre regard sur son utilité dans notre environnement.
Lucilie soyeuse (lucilie pour lux=lumière, soyeuse pour ses poils sur le thorax), je n’oserais aller jusqu’à joyeuse Lucilie ! 😉
Voilà une juste réhabilitation de la mouche verte trop longtemps victime d’une réputation imméritée comme le sont souvent les réputions 😉
Chaque bestiole a son utilité sur terre, sauf peut-être l’humain qui a tendance à tout saccager !
Pas moi, Al ! 😉
Je regarde, je m’informe, informe à mon tour et ne touche à rien 😉
Je sais, Simonu, mais vous êtes une exception ! 😉