Portes des champs…
Derrière ces portes fatiguées,
Combien de vies sont passées ?
Par-dessus ces seuils usés,
Combien de pas ont enjambé ?
Toutes ces entrées muettes
Désormais fermées
Depuis belle lurette,
Parfois même barricadées,
Parlent à notre imaginaire.
Une antique grand-mère
Actionnait le tisonnier,
Assise devant la cheminée.
Combien d’histoires secrètes
Se sont tramées
En ces lieux devenus obsolètes ?
Chut ! Laissez-nous rêver !
Porte des villes…
Comme une vieille dame
Qui veut garder son charme
Et son corps de jeunette,
Elle arbore encore ses couleurs de coquette.
Tantôt grise et tantôt rousse,
On devine sa frimousse
Jadis pomponnée
Sous les peintures additionnées.
Derrière la porte close,
Noyés dans des effluves de roses,
Sonnent des airs de musique
Un peu baroque ou bien classique,
A travers cette âme encore citadine
Devinez-vous leur mystère grenadine ?
Elles sont toutes belles et toutes très mystérieuses, ces vénérables portes fermées sur le passé..
J’aime beaucoup le poème qui les accompagne, belle page.
J’ai osé la poésie 😉
Bonne soirée Al !
Magnifique. Bon week-end Simon 🙂
Merci Gys, bon week-end également. 🙂