« Il faut manger pour vivre…

et non pas vivre pour manger. » L’Avare de Molière.

Tous les jours c’est la même comédie, il faut se remettre au piano.
Non pas pour créer une symphonie, un boléro ou une rapsodie mais pour se sustenter.
Il faut donc quotidiennement se creuser les méninges pour préparer l’œuvre du jour.

Hier, j’ai pensé aux lasagnes.
C’est du déjà vu, me direz-vous ! Ben non, on ne reproduit jamais la même chanson.
J’avais un peu forcé sur la carotte, c’était donc plus doux que les autres fois. Vous voyez ?

Oignon, carotte, coulis de tomate, céleri, laurier et viande hachée.
Sel et poivre
Coulis de tomates du jardin de l’été dernier.
On prépare un blond roux et on réalise une béchamel.
Beurre fondu avec même poids – grosso modo – de farine.
On délaie avec du la lait jusqu’à consistance crémeuse légère, non compacte.

J’ai ajouté deux feuilles de laurier déchirées pour mieux libérer le parfum.
Deux très grosses poignées de Parmigiano et de comté râpés.
Voilà les fromages incorporés.
Un peu d’huile d’olive dans le fond du plat et de la sauce tomate pour humidifier les plaquettes de lasagnes.
Un peu plus de sauce, ce sera parfait.

Une couche de pâtes, de la farce et du céleri frais pour relancer le goût.
Je réalise trois strates en ajoutant le reste de sauce à chaque fois.

Nappage de béchamel et au four à 180°C/190°C pendant 45 minutes environ, je surveille.
Voilà !
Et voilà !

Procédez comme vous le souhaitez, le principe est invariable, les ingrédients c’est l’affaire de chacun.

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