Un bon moment et un voyage dans le temps.

Quand je rencontre mon ami Antoine, je fais le plein d’anecdotes, ainsi je complète mon stock d’histoires anciennes, d’un temps que je n’ai pas connu.
Nous étions invités Annie et moi, à déjeuner chez les amis Antoine et Lili di A Pignata.
C’est toujours un moment très agréable pour nous.

Antoine et moi, qui avons la même sensibilité, la même manière de creuser, d’approfondir les choses de la vie, nous en profitons toujours pour faire un énième tour dans le passé.
Hier, nous avons bien ri, il m’a remémoré certains passages que je connaissais plus ou moins sans les avoir vécus.
Il m’apporte ce pan de l’ancien temps, déformé par d’autres qui racontent superficiellement sans se soucier de toutes les finesses sous-jacentes. C’est un vrai plaisir.

Notre amitié, qui pourtant commence à dater, est toujours restée discrète, peu de gens au village s’en doutaient, on commence à peine à réaliser notre complicité.
C’est lui qui m’a encouragé à écrire des livres, c’est lui qui m’a présenté à des gens que jamais, je n’aurais pu rencontrer autrement.
Il est pour moi, un précieux soutien, toujours de bon conseil, bien qu’il se garde d’influer sur mes actions.
Il a souvent raison et tempère mes prises de décision trop radicales lorsque je suis mes impulsions.

Curieusement, il m’expliquait que très jeune, il avait lié amitiés avec des plus âgés que lui. Ce fut exactement le même processus pour moi. Tous, Barthélémy, Joseph, Camille, Yvon et d’autres étaient bien plus âgés que moi. Je ne connaissais pas cette similitude dans nos fidélités.
C’est toujours le cas pour moi à qui il rend quelques années.
Quel chemin, pour lui surtout, et pour moi, qui à 17 ans effectuais d’épars remplacements dans son comptoir agricole. Il en reste quelques souvenirs croustillants, j’étais un piètre vendeur et cela s’est avéré plus tard lorsqu’un ami niçois tentait de me faire vendre des savonnettes dans un quartier de la cité des Anges. J’étais capable de faire couler une entreprise en une semaine seulement, c’est vous dire à quel point j’ai très peu la fibre marchande.
Antoine me pousse encore pour que je ne reste point un éternel amateur, il parvient à me faire bouger un peu, que c’est dur de faire avancer un incorrigible Simonu, trop Robinson pour être définitivement sociable…
Il a réussi à me convaincre de ne rien lâcher en vue de mes deux futures expos, il sait doper mon moral.

Chers amis, merci, une fois de plus nous avons passé un très bon moment ensemble.

Voici ma vision de l’entrée de l’auberge A Pignata, une vision paradisiaque.

Images volées sans précaution durant le repas.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *