« Il faut manger pour vivre…

Et non vivre pour manger. » Dans l’Avare de Molière.
Ce serait la reprise d’une assertion de Socrate, peu importe, pourvu qu’il y ait de quoi se sustenter !

Il me restait le blanc d’un poulet rôti, c’est tout ce que je déteste. Pour moi, c’est du carton, je n’éprouve aucun plaisir à mâchouiller du papier. Grand bien vous en fasse, si c’est votre morceau préféré.

Disons que je soigne mon plaisir bien plus que ma ligne.

J’ai décidé de le couper en tout petits morceaux pour le mélanger avec des champignons de Paris en boîte. Ils sont plus humides et donc feront l’affaire pour rendre moins sec l’ensemble à cuisiner. Une humidité, nécessaire aussi, pour faciliter la cuisson des plaques de lasagnes.
J’ai mélangé et noyé le tout dans une crème fraiche liquide, brique à capuchon bleu. J’ai ajouté une bonne poignée de persillade, ail, persil et carottes en dés minuscules, puis j’ai décidé : Ce sera lasagnes à ma façon, pour midi.

Après avoir goûté, j’ai pensé qu’on pouvait ajouter un bonne poignée de ciboulettes ciselées ou même de cébettes très finement tranchées. Sans les cuire au préalable, j’imagine le côté frais qui s’en dégagerait.
Il ne faut pas lésiner avec la quantité, sans exagérer non plus.
Lorsqu’on est proche de la pensée de feu Rabelais, que je nomme affectueusement « U povaru Ziu Francescu Rabelais », on « épicure » ! On ne fait pas semblant !
En prenant de l’âge, je cultive le côté papilles en folie bien plus que le côté gargantuesque.
Naguère pour faire tiquer le prof, je faisais mine de m’emmêler les pinceaux avec Gargantuel et Pantagrua. C’était déjà le signe de vie enchantée !

Trêve de bavardage, je me suis un peu étendu car je n’ai pas pensé tout de suite à écrire cette page, je n’ai que deux photos, prises trop tard…
Voilà la raison de cet étalage philosophico-culinaire, les deux font bon ménage et compensent largement le manque d’images.
L’écrivant a suppléé le photographe en vous proposant des images subliminales ou en filigrane, à la lecture seulement.

Voici le plat avant de l’enfourner.
Il y a deux étages.
Au sortir du four.
30 minutes plus tard à 180/190°

Sur l’image en titre on aperçoit quelques ingrédients.

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