La mousse est un végétal sans racines qui vit dans un milieu humide.
Elle peut se développer un peu partout, sur un rocher, l’écorce d’un arbre et même au sol.
Sa reproduction est complexe et difficile à expliquer au commun des mortels qui n’est pas motivé pour s’informer.
Pour cette raison, la partie esthétique de l’image prendra le pas sur l’explication scientifique que je donnerai à minima.

Quelques traces de verdure laissées par le flou de mousses au premier plan.

Ils contiennent les spores, sortes de graines dans des capsules que vous devinez facilement sur l’image.
Les capsules sont au bout d’une soie, sorte de tige, et surmontées d’une coiffe (flèche).
A ce stade l’ensemble est encore vertical puis à maturité, perdant la coiffe, la capsule « baisse la tête ».
La partie qui ressemble à une goutte d’eau au bout de la capsule s’appelle l’opercule, un couvercle qui tombera à complète maturité pour libérer les spores. Une autre aventure assez complexe débute alors.
Voici grosso modo ce que je peux vous apporter sans trop vous ennuyer, ce blog n’a pas vocation scientifique, tout juste un peu de vulgarisation lorsque l’occasion se présente.
C’était le cas aujourd’hui.
Le vocabulaire qui décrit les mousses s’adresse à des initiés et serait rébarbatif pour le tout venant.
En voici quelques exemples :
Phase haploïde ou haplophase pour parler du simple pied de mousse, Bryophyte pour dire mousse, Thalle pour tige plate, méiose – différente de la mitose – pour division cellulaire, Marchantiophyte arbusculaire à tige feuillée pour une variété de mousse à la base des arbres, et tout le toutim qui n’est pas négligeable.
Vous comprenez ? Vous en voulez encore ou on arrête tout ?
Qui a dit pitié ?
Ah, c’est vous ! Alors poursuivons en images et en fariboles. 🙂






Encore ?
Non, c’était juste pour confirmer !
Merci moussieur Simonu pour ces explications éclairées par de belles images 😉
🙂
Merci madame Al de venir vous amuser dans mon jardin 😉
Bonjour.
La mousse est un végétal superbe, tant dans l’observation qu’au toucher doux en surface, à ne pas confondre avec le ou les lichen, comme sur les troncs de certains arbres, ou encore dans la « Toundra » ou comme en Finlande et Laponie pour la nourriture glanée au sol par les rennes, et même sous la neige.
J’ai souvent, en forêt, à l’ombre, et près des sources, en partie amont et juste dessous, découvert, par hasard, des salamandres , dont la salamandre tachetée, animal fragile, à préserver et à respecter.
J’ai bien aimé la comparaison, pour la photo mise, et avec..Recueillement du côté de Compostelle..trop drôle.
Très beau billet comme partage..merci.
Une très bonne fin de journée à vous..Denis.
Merci Denis, j’y vais à l’humeur du moment.
Bonne fin d’après-midi à vous également.
jolies les métaphores <3 Merci Simonu
Merci Gibu, rien ne vaut pratiquer l’amusement, ça cultive l’imaginaire qui survient sans effort.
Bonne soirée 🙂
Belle publication bien documentée
Merci Simon 🙂
J’ai freiné à mort Gys, de peur de décourager, c’est compliqué la botanique.
Je vais pourtant tenter quelque chose bientôt, sans effaroucher… 🙂
Voici des décennies que la mousse m’est plaisante : vue, contact, sites, mystère de sa résistance aux pires sécheresses, épaisseur parfois et aussi passion de certains passereaux dont la mésange pour cette plante lorsqu’il s’agit de tapisser le fond de son nid.
Reste, oh coïncidence ! ???? une saine détestation des explications sur les mécanismes de sa reproduction contractée dans une des classes de mon Collège d’Enseignement Général d’Enfance et dont je me souviens encore. Pourtant mes maîtres d’alors m’étaient passionnants sur tout ce qui touchait à la nature végétale, minérale et animale.
Peu importe pourquoi aujourd’hui. Reste l’étrange coïncidence avec ton texte.
A te relire