Le reblog.

Un peu pressé, ce matin, je cherchais un ancien texte à rebloguer pour meubler la page du jour.
J’avais choisi une période autour du 12 novembre et j’ai trouvé le récit qui suit à la fin de ce bavardage.

Au moment de rebloguer, j’ai constaté que la fonction n’existe pas ou n’est pas encore installée sur ce nouveau blog.
Je n’étais pas plus savant lors de la création des « Choses de la vie » et pourtant tout s’était bien passé lors de son installation. Ce sont les mystères du progrès et du « Pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué ».

Tous ces créateurs au génie brillantissime savent-ils que ce qui se conçoit bien peut s’énoncer clairement, voire simplement ?
Songent-il qu’il existe aussi des nuls en conception de blog mais qui savent s’en servir une fois installé correctement ?
N’est-il pas possible pour ceux-là, incapables de personnaliser à leur guise, de leur fournir une version standard mais assez complète prête à fonctionner, comportant l’essentiel comme le reblog, les likes des réseaux sociaux en plus de ceux des abonnés ? Cela semble élémentaire.

Il en va souvent ainsi des choses pointues dont on n’imagine jamais les effets pervers, au préalable.
Je me trouve, sans doute, atteint du syndrome du sauvage qui meurt de soif devant un robinet fermé, par simple ignorance. C’est peut-être à portée facile mais quand on ne sais pas, il faut du temps pour comprendre, parfois on renonce et on n’apprend jamais.

Voyez vous, je cherchais à gagner du temps en songeant au reblog et finalement, j’en ai perdu beaucoup avec cette jérémiade qui restera lettre morte car les créateurs de haute volée ne lisent pas ces choses là. Ils créent et recréent inlassablement des blogs sophistiqués mais n’ont ni le temps ni l’envie d’aller voir ce qui s’y passe…

Pfff ! On s’en fiche, que font-ils ces ignorants dans les blogs, ils n’ont qu’à jouer aux billes !
Aux billes ? Croyez-vous que je sois encore en mesure de rester accroupi à chiquenauder avec des billes fussent-elles Abeille, Ambre, blanc Glossy ou bleu de Chine, ne serait-ce que quelques minutes ?

Ceci dit, ne me donnez aucun conseil, je n’y comprendrais rien, je me suis amusé, j’ai pesté à la cantonade juste pour lancer un cri qui tombera aussitôt dans le vide.

Allez voici le lien du texte que je souhaitais vous resservir aujourd’hui :

Le pêcheur et le chat. – Le cours de la vie

Bonne journée. 🙂

4 Comments

  1. Pas dans le vide du tout.
    Depuis la nuit des temps ou les âges farouches (selon Rahan), les hommes se réunissent pour chanter leurs victoires, invoquer de concert les divinités et dire en commun leurs souffrances. Je fais donc avec toi partie d’un chœur, dussions nous n’y être que deux.
    Nous n’y échappons pas, c’est notre part archaïque.
    Avec toi et de plus en plus fréquemment je suis atteint du syndrome du sauvage et rouspète devant le robinet des outils d’internet qui me deviennent abscons.
    Merci d’avoir entonné le chant.

    1. Chantons à l’unisson Gaëtan, mais ne dénonçons pas notre part d’archaïsme, elle est hautement plus humaine ! 🙂

    1. Nous sommes des pauvres hères Gys ! 😉
      Que les dieux fulminants se penchent sur ces méprisants et leur fassent vivre la torture de la simplicité, du regard vers l’autre et de la bienveillance.
      Maudits soient les « compliqueurs d’existence » !

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