La piéride. Pirate !

Savez-vous planter les choux à la mode, à la mode… et les fruitiers aussi !

Ce matin, entre deux gouttes d’eau, j’étais pressé d’aller au jardin pour un petit travail saisonnier.

En fait, je vais vous dire, j’avais repéré trois pêchers qui ont poussé dans l’enclos à poules. Il y avait six scions au départ, cinq pêchers et un abricotier. Je jetais les noyaux pour que les gélines les nettoient, la nature a fait le reste…
Au printemps, j’avais replanté deux pêchers et l’abricotier un peu plus loin, tous ont tenu mais sont moins grands que les autres qui ont bien profité de la terre amendée par les fientes des volatiles.
Donc, je préparais l’endroit pour en déterrer deux et les repiquer ailleurs, à la Sainte Catherine, en espérant qu’ils reprennent racines. Ils sont trop proches ici, les trois distants de moins de cinquante centimètres.

Mon regard fut attiré par un étrange manège.
Des chenilles grouillaient sur le chou sauvage et faisaient de la dentèle en ciselant les feuilles. Bientôt, il ne restera que les tiges et les nervures principales, on ne reconnaitra plus le chou sauvage qu’à l’odeur, en froissant un bout de plante entre ses doigts.
Voici leur travail :

A suivre : La danse de la piéride du chou.