Couspousse !

Que vouliez vous qu’il fît par ces temps décousus. Cuisine !
Oui, aujourd’hui c’était couscous.
Alors pourquoi couspousse ? Parce qu’il cale bien et pousse à faire la sieste.
J’ai donc récolté la moitié du mot couscous pour donner un coup de pouce à couspousse.
C’est aussi simple que cela.
Non ! Ne dites pas que c’est compliqué mon truc, il suffit de me connaitre et de me suivre. 😉

Un couscous c’est facile à réaliser et pas trop long à cuire.

J’ai fait simplissime avec les ingrédients du bord.
Il me restait quelques carottes, une courgette, un poivron et un navet. La viande était cachée dans le congel, c’est là que dorment les réserves carnées. C’est dans cet endroit qu’ira se reposer la moitié du repas.

Dans un peu d’huile d’olive j’ai fait « revenir » du collier de mouton, puis deux cuisses de poulet.
J’ai ajouté de l’ail et de l’oignon émincé. Un sachet entier de mélange à couscous, un petit cube de bouillon de légumes, salé, poivré, ajouté tous les légumes puis j’ai recouvert d’eau froide. D’ordinaire j’ajoute du chou et du céleri…

La cuisson à couvert a duré une quarantaine de minutes et j’ai laissé refroidir pour réchauffer le lendemain. C’était largement assez.

Les merguez sont cuites à part dans une poêle à feu modéré et la semoule, salée bien mouillée, avec un morceau de beurre passe au micro-onde pendant deux minutes. Je la travaille à la fourchette pour défaire les grumeaux et je repasse au micro-onde une à deux minutes encore. Elle sera réchauffée durant une minute avant de servir.

Voilà, voilà… J’ai tellement la tête à faire trente-six choses à la fois que j’ai oublié les pois chiches. Vous êtes prévenus…

Je trouve que les mélanges du commerce ne sont pas très forts en épicé. Je compte sur les merguez ou je rajoute de la poudre de piment et en douce, sans rien dire, je largue quelques pincées de cumin en plus.

J’ai dû loucher.

Le travail au jardin ça creuse et je ne me trouve un peu grossi qu’en passant devant une glace, ou la baie vitrée. Alors, j’évite le miroir et je détourne le regard chaque fois que je passe devant la grande vitre.

Non, non, je ne fais pas l’autruche, je m’en fiche !
Je me fie seulement à la ceinture, tant que je ne suis pas loin du dernier trou, ça marche… Je vole même !

Et voilà mon assiette.

Tiens le p’tit truc en plus !
S’il ne vous reste plus de viande, seulement du bouillon et quelques légumes… ajoutez des lentilles en boîte puis passez le tout au mixer girafe.
Oh lala ! Vous m’en direz des nouvelles à la soupe du soir ou du lendemain.
Si vous n’avez pas de lentilles, elle sera plus liquide.

Ainsi, rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme… C’est de la chimie naturelle 🙂

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