Cette année, je n’ai pu varier mes plantations au jardin.
J’ai raclé les fonds de tiroirs pour trouver de vieilles graines de tomates, de concombres et de courgettes et puis c’est tout. J’ai aussi semé une variété locale de tomate, des graines vieilles de deux ans, tout a bien germé et les plants sont beaux. Les plus vigoureux déjà en terre, les autres, que vous voyez à l’image, attendent en secours s’il advient une catastrophe.
J’étais en train de couper un poivron rouge lorsque se sont présentées de belles graines. Je me suis souvenu que des asiatiques retiraient les graines des fruits et les plantaient aussitôt juste après les avoir passées sous l’eau. Directement dans le terreau.
J’ai donc tenté le coup sur le champ, en pensant que c’était une chinoiserie de plus. J’ai placé dix graines exactement dans une bouteille fermée (voir celle à gauche dans le titre) et quelle ne fut pas ma surprise au bout de cinq jours de voir apparaitre des germes qui poignaient en surface ?
C’est allé très vite, cela m’a fortement surpris, et agréablement bien sûr, lorsque je les ai libérés de leur cloche.
Les plantules sont en pleine forme et bien vertes. La promesse de plants vigoureux que je planterai sans doute vers la mi-mai.
Ce fut une bonne surprise, j’aurai peut-être des poivrons cette année.
Ce n’était pas prévu et cela montre qu’il n’est pas nécessaire de toujours courir en pépinière pour s’épargner l’épisode des semis.
D’autant qu’on annonçait un risque de virus pour les tomates et solanacées cette année, dans les jardineries.
A chacun sa croix, à chacun son covid-19.
Attendons la suite car avec toutes ces variations de climat, on ne sait pas encore ce que nous réserve la saison.
