Puisqu’il faut manger pour vivre…

… et non vivre pour manger. (Aphorisme de Socrate, popularisé par Molière dans « L’avare ».)

Dans ces moments d’exclos qui maintiennent un milieu à l’écart de l’extérieur comme un confinement de l’enclos, il faut bien faire preuve d’imagination pour se sustenter en attendant que Corona trépasse ou du moins, se mette en sourdine.

La sempiternelle question du matin,  » Que mange-t-on à midi ? », un peu pris de court par l’heure qui avait sauté de 10 h à 11 h au moment de l’interrogation, m’a surpris.

Cela ne dura pas trop longtemps. Après avoir fait le tour du frigo voici la réponse en images.

Une pâte feuilletée, des pommes de terre cuites à la vapeur rapidement.
Une couche légère de purée de tomates, du fromage pecorino râpé, des tranches de pommes de terre et quelques cuillérées de sauce par dessus.
Du comté.
Une échalote qui trainait, de l’ail, de la vuletta (joue de porc séchée) et des olives.
Et voilà !
On peut dire ce qu’on veut mais lorsqu’un bout de vuletta croustillant s’aventure sous la dent, c’est toute l’enfance du lard qui surgit.
Tous les aïeux et bisaïeuls, la cheminée, les veillées, toute l’ambiance de naguère se met à table avec vous.
Chi tanti diététiques, c’est le carpe diem qui chante, la vie chante comme si l’on devait mourir demain…

On se demande toujours si l’on fait bien de se nourrir ainsi.
On veut gagner quelques mois, quelques années en oubliant que le temps ne dit rien.
Il ne prévient pas, c’est peut-être pour demain, pour dans quelques années qui arrivent bien vite.

Qu’ai-je fait de ma vie ? C’est la pire des questions.

Salut les amis portez-vous bien !
Un vœu pieu, il n’en existe pas d’autres.
Tous les souhaits sont des vœux pieux !

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