Quoi ? Je vais arrêter ? Je parie que tu ne trouveras pas !
Pour trouver, il faut aimer la vie, aimer la folie. Être en phase avec le plaisir, être épicuré à fond. J’adore !
Il me restait un consommé de chou vert avec de la panzetta fraîche, c’est la saison du cochon, et puis un petit bout de poitrine fumée aussi, ça renforce le goût. Et savez-vous à quoi j’ai pensé ? Allez réfléchissez un peu ! Oui, c’est ça, j’ai pensé au lit. Vous voyez, vous commencez à me connaitre un peu.

Un lit de de chou fondu et saucé pour coucher mes petits farcis.
Des tranches d’aubergine passées au four pour les assouplir, vous savez déjà, une tranche de cheddar et de la farce de viande. Du bœuf et du porc, du sel, du poivre, beaucoup de persillade, beaucoup vous entendez ? Un œuf pour lier le tout.

J’ai séparé le plat allant au four en deux. D’un côté, lit de chou pour poser mes tranches d’aubergines roulées, de l’autre de l’huile d’olive et de la sauce tomate maison pour recevoir de grosses boules de farce, nues avec du cheddar caché au cœur des boulotes. J’ai nappé de sauce et recouvert de parmesan râpé.

La suite n’est qu’affaire de visuel, je surveille et arrête le four (210/220°) lorsqu’il me semble que c’est cuit. Que c’est cuit, je veux dire lorsque cela me semble parfait et non fichu !
J’ai d’un côté un repas pour ce midi, de l’autre, côté boulettes, de quoi marier des spaghetti(s) pour le samedi midi, pour demain.
Voilà, La vie est simple, frémissante et sautillante… Regardez-là cavaler devant vous ! Je la suis partout, je fais le cabri, le petit fou qui gambade sans me soucier du précipice qui me guette pour m’engloutir.
Pour l’heure, je le brave… Je prends mon temps, je vis mon temps.
Emboulettez-vous la vie et roulez !