Après avoir fustigé les supporters d’Arsenal qui le chambraient avant son départ à Manchester City, puis ragaillardi par son bon match le week-end dernier avec son nouveau club, Samir Nasri s’attaque à Laurent Blanc…
Ce dernier avait déclaré « Il doit faire mieux parce qu’il a des capacités de faire mieux. J’attends plus de lui. On lui fait confiance, il doit nous rendre cette confiance ». Que n’a-t-il dit ? C’est dur envers le Nasri, on ne trouble pas l’onde de qui nage dans le bonheur et surtout l’opulence.
Quelque peu vexé notre ami d’outre-manche : « … ça veut dire qu’il m’estime beaucoup mais ce n’est pas en le répétant publiquement qu’il va m’améliorer. J’ai une bonne relation avec lui et surtout Jean-Louis Gasset (adjoint de Laurent Blanc) » Très habile ! Le « surtout » et la réponse en public aussi.
Il poursuit : « j’aimerais mieux que le sélectionneur me dise certaines choses entre quat’yeux… Maintenant, si c’est vraiment ce qu’il pense, à moi d’en faire plus et de montrer qu’il a tort. » Il aurait dû être philosophe notre Samir national. Qui mieux que lui parviendrait à faire passer quelques inepties sans en avoir l’air ? Lui-même répond par presse interposée au lieu des quat’yeux et que dit le sélectionneur ? Qu’il peut faire mieux, et bien la réponse est : « à moi de faire plus pour lui prouver qu’il a tort » et non qu’il a raison.
Après le sophisme voici le nasrisme.
Nombreux sont ceux qui pensent : « voilà quelqu’un qui a du caractère, qui ne se laisse pas faire » alors qu’il s’agit d’un enfant gâté qui veut le beurre, l’argent du beurre, qu’on lui porte tout ça à domicile, qu’on lui fasse du vent avec une grande palme par ces temps de canicule et qu’on lui foute la paix.
Puis flegmatique, notre sélectionneur répond : « Je leur dis ça (à Nasri et Ribery) parce que je les aime et les apprécie beaucoup… On leur dit toujours qu’ils peuvent faire mieux. » C’est bien connu, dans un milieu où l’on gagne très bien sa vie en s’amusant, il faut prendre les vedettes avec des pincettes, faire patte de velours ou tendre l’autre joue pour que leurs petits petons continuent à bien dribbler et leur tête à bien convertir les euros.
Ça s’appelle le parler « frais » ou langage diplomatique pour ne pas froisser les égos.
Quand à vous petit supporter n’oubliez pas votre piécette, c’est à ça que carburent nos enfants gâtés.