Il est très heureux.

C’est lui qui le dit et nous le sommes aussi.

Il y a moins d’une semaine, il tempêtait encore contre les supporteurs d’Arsenal qui ne le respectaient pas. Aujourd’hui nous voilà rassurés : « Je suis vraiment heureux » dit-il.

A Manchester City « d’après ce que j’ai vu, ce sont des passionnés. Ca me rappelle un peu Marseille… »

 Et le temps ? « Quand je suis arrivé, il y avait du soleil, ça m’a un peu rappelé Marseille ! Même le temps est sympa avec moi. »

Ah ! Marseille ! Il y retournera, vous verrez, dès qu’il sera grillé du côté de l’Angleterre et que ses vieux os ne pourront plus le porter.

Il dira, alors : « J’ai très envie de rejouer en France. Le Vélodrome ! Ah ! Le Vélodrome ! C’est toute ma jeunesse… Tu te souviens des Holas ? C’était magnifique avé l’assent ! Je rêvais de retrouver l’ambiance de mon Marseille chéri. »

Pour l’heure, laissons-lui savourer son bonheur : « Quand j’étais dans le stade, j’ai vu des fans passionnés avec des tatouages partout à la gloire de City ! C’est ce que j’aime. » Peuchère ! Il sent la farigoule le Samir ! Et tous ces santons qui ne sont pas des rois mages… ils portent bien leur pécule pour le petit dernier. Un million d’euros mensuels parait-il ? Et vous ne voudriez pas qu’il soit heureux, le minot ?

« Après, j’entends ici et là que c’est une question d’argent… Aujourd’hui, je me vois plus gagner des titres à Manchester qu’à Arsenal. » Pas folle la guêpe ! L’argent et les titres.

Il n’oublie personne, aucune ingratitude chez l’homme : Arsène Wenger, «  il m’a fait prendre conscience de mon potentiel. Je lui en serai à jamais reconnaissant. »

A-t-il pris des risques ? Le pauvre ! « Des risques on en prend toujours… mais la concurrence permet de se surpasser, de se remettre en question… »

Bref, Samir Nasri est à City… nous lui souhaitons tout le bonheur du monde. Il y nage déjà et prépare ses mémoires qu’il dédicacera volontiers et se vendront comme des petits pains du côté de Marseille. Ah ! Si Marseille n’existait pas… ils l’auraient bien inventé avec l’aide de la Bonne Mère ! Couillon !

 

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