Ballade ou balade, côté cour, côté jardin. (Cliquer sur l’image)
Je n’ai plus l’âme citadine
Encor moins le cœur urbain.
Pas besoin de berline
Pour musarder sur mes chemins.
J’ai l’âme grenadine,
Le cœur en chagrin
Sans un air de mandoline
Ni l’odeur du jasmin.
Alors, je dis
Ma mélancolie.
Les rues, les trottoirs,
J’aime pas traîner mes frottoirs
Au hasard.
J’préfère un regard
Sur les buissons,
Les hérissons.
Les oiseaux,
Les roseaux.
Cueillir des pommes,
Faire un somme
Sous le tilleul
Tout seul.
Baigner dans la foule
Ça me soûle
J’préfère aller aux poules
Que devenir maboule
Au milieu des autos,
Dans le bruit des motos…
J’vais me casser.
J’en ai assez.
M’en aller
Sans déranger
Tous ces gens
Qui font du vent
En courant.
Je n’supporte plus
Toute cette cohue
Et je m’ennuie
De cette pluie
Qui court les caniveaux
Chargée de mégots,
Chavirant des papiers,
Roulant des graviers
Bêtement
En coulant.
Tout ce béton,
Cette asphalte,
Ce macadam
Quel grand dam !
J’aim’bien la boue
Qui sert de soue
Aux sangliers
Bien barbouillés.
Les flaques d’eau,
De baignoire
D’abreuvoir
Aux oiseaux.
Oh ! Quel ennui
J’aime plus la ville
Faut que je m’tire
D’ici,
En courant…
J’aime ça :
J’aimechargement…
1 Comments
Pensées légitimes. D’ailleurs pourquoi irait-on à la ville se ce n’est pas nécessité ? Aussi parfois pour un amour, une amitié, pour quelques beautés qu’elles auraient abritées enfantées ou conquises ? Mais alors en coup de vent.
Pensées légitimes. D’ailleurs pourquoi irait-on à la ville se ce n’est pas nécessité ? Aussi parfois pour un amour, une amitié, pour quelques beautés qu’elles auraient abritées enfantées ou conquises ? Mais alors en coup de vent.