Vapeurs de vesce craque.
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La vie est parfaitement asymétrique, Dieu soit loué !
Tout va de traviole pour notre plus grand bonheur. Nous avons un œil plus bas que l’autre, une épaule qui penche, des doigts de pied qui rigolent et l’esprit qui défie toute logique… lorsqu’on veut.
La symétrie c’est de la mathématique et cette dernière n’a que faire de la vie ou plutôt, elle s’immisce où elle veut comme parfois cela arrive. La vie n’est que symétrie dissymétrique ou dissymétrie symétrique. Elle est équilibre et « bancalité » à la fois. Elle est farcie de contrastes qui ne sont jamais à la mesure du pendant contraire. Toute en nuances légères, tordues, maladroites, folles, dérangeantes, plaisantes, souhaitées ou redoutées.
Rose baccara.
– Mignonne allons voir vers la rose si l’on ose…
Des sensations toutes personnelles et différentes en degrés. Des « je t’aime » timides, audacieux, faux, sincères, à peine tricheurs, intéressés, involontaires. On aime la rousse, la blonde ou la brune, allez savoir pourquoi ? Une lèvre tordue, une coquetterie dans l’œil, un sourire discret ou ravageur, des mains qu’on imagine agiles et fouineuses ou d’autres caressantes connaissant les meilleurs endroits à parcourir… Le galbe d’un sein qu’on devine, un ventre qui palpite, des cuisses légères et le pas aérien… Un geste perdu qui vous mène par le bout du nez, des mots innocents ou piquants… une allusion qui allèche, un timbre qui vous ensorcelle, une langue qu’on devine coquine… Une jupe qui se soulève, un string qui se découvre et ces seins qui se balancent dans une étoffe légère, libres sous le voile… Des cheveux fous que le vent éparpille sur les joues, qui les embrouille sur des yeux devenus coquins, qui disent : Viens, je t’emmène dans mon brouillard, je t’embarque dans mon bain fumant, dans mes parfums entêtants. Viens, t’enivrer dans mes patchoulis, ma violette, ma cannelle et transporte moi dans le musc et l’ambre de tes odeurs… Allons ensemble, et puis après, on verra. On s’oubliera peut-être, tu iras et j’irai ailleurs vers d’autres senteurs…
Asymétrie, différence, contrastes, toi, moi, lui, elle, l’autre, nous, vous, ils…
La vie !
Voici des symétries inventées à partir d’images de flore locale.
Regardez, rêvez, la symétrie n’existe pas ! Il faut l’inventer !
L’iris.
Comme une âme qui s’élève vers les cieux.