La mouche blanche.

De son nom d’artiste l’aleurode.

Comme la dame blanche, pas la chouette mais l’autre qui fait peur en apparaissant la nuit sur les routes et puis disparait, l’aleurode est la hantise du jardinier.
Elle envahit soudainement les feuilles de tomates, on se demande d’où elle débarque.
Son œuvre, est celle d’une artiste ravageuse. Elle se fiche du cultivateur, assure sa survie en siphonnant la sève des feuilles. Si vous regardez bien, toutes sont placées le long d’une nervure, secondaire ou primaire, elles piquent ce canal et « s’endorment » en sirotant.
Comme les Shadocks, elles pompent et pompent encore, jusqu’à saturation.
Ce faisant, elles produisent une sorte de miellat, un substrat qui fait crac boum hue !
Les champignons en raffolent et voilà qu’apparait la fumagine. Une invasion fongique, une poudre blanche qui va achever la plante.

Tout s’enchaîne, des attaques mouchetées. on tombe en envahissement cryptogamique, les deux font la paire destructrice. Il n’est pas rare que le mildiou s’en mêle à son tour pour faire « tapis ! » et ruiner mes solanacées préférées.
Un terrible dilemme s’offre au jardinier, utiliser un insecticide ou arracher les feuilles en faisant une longue prière pour que ça marche…
Il existe une troisième voie, commander des coccinelles et opérer un lâcher au pied des plantes. Affamées, elle se gavent de pucerons et d’aleurodes, il aurait fallu y penser plus tôt. L’année prochaine j’anticiperai.
La récolte 2025 est peut-être compromise.
Les méthodes douces, dites de grand-mère, de grand-père eut été mieux adapté, ne sont guère efficaces, même en récitant de nombreux « Je vous salue »… Et si ça marche c’est qu’on a noyé l’ennemi à force de le baigner d’eau maraboutée.
Je vais m’en accommoder, visiter souvent mes plants, tenter de limiter les dégâts en pressant avec les doigts. Il y a du boulot !
Je vous tiendrai au courant 😉

On ne voit pas bien mais ce sont des mouches.
En observant de plus près, on voit également des pucerons qui procèdent de la même manière, perforer, sucer et production de miellat, fumagine.
Voici l’état d’une partie de mon jardin nouveau.

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