Si j’avais 20 ans, je n’hésiterais pas une seconde.
Je ferais une étude de marché afin de m’installer en centre ville dans une petite pièce.
Juste de quoi poser un ordinateur et deux ou trois chaises pour les clients.
Le domaine médical est devenu commercial aussi et partout on vous propose un devis avant décision et c’est parfois perte de temps pour eux.
L’idée m’est venue en achetant un pantalon, l’ourlet, réalisé par la couturière d’à côté, était facturé à part.
C’est un métier d’avenir qui ne coûterait rien aux opticiens, audioprothésistes et autres commerces avec lesquels il faut deviser. Il leur suffirait de fournir leurs données particulières à entrer dans l’ordi de l’échoppe voisine et le tour serait joué.
Fort de toutes ces données, le marchand de devis pourrait s’installer, afin de décharger les autres commerces de cette tâche énergivore et chronophage, souvent pour rien.
Le client potentiel aurait tout loisir de faire ses comptes dans les parages, avec devis sec ou comparatif afin de choisir le moins onéreux des appareillages, par exemple. Selon que l’opération est comparative ou non, la facturation de l’acte varierait en conséquence.
Ainsi femme à lunettes deviendrait femme coquette en passant dans ce circuit dédié aux lorgnons sans être objet de dérision, en prime !
Ce n’est pas impensable comme création, il y a matière à réfléchir, avec toutes ces évolutions rien ne nous étonne plus.
Il faut se dépêcher avant que cela ne parvienne à l’oreille de l’Intelligence Artificielle, elle pourrait bien s’emparer de la chose.
Le marchand de devis sera vite inspiré en faisant appel à l’IA pour reposer ses méninges.
Faites gaffe tout d’même, l’IA file un mauvais coton, aussi.
Ses côtés pervers pourraient s’avérer bien plus lucratifs que les effets qu’elle visait à l’origine.
L’homme est un curieux animal, bien plus qu’un loup pour l’homme, un vorace crocodile qui pourrait bien ne faire qu’une bouchée de toutes les bonnes intentions humaines.
L’effet pervers est devenu affaire juteuse, bien plus que l’effet recherché !
Moralité :
Le marchand de devis est-il un rêve oisif ? Pour passer ainsi, du coq à l’âne et sans vergogne du commerce de devis à L’IA perverse, il n’y avait qu’un pas.
Le temps nous montrera que ces propos n’étaient point une bêtise.