La B.A, la bonne action ou le bon agissement.
J’ai mis du temps à comprendre.
Il ne faut jamais se précipiter pour féliciter, afficher sa joie à la suite d’une action que l’on juge bien menée et donne satisfaction à première vue.
Les choses ont besoin de mûrir, de se répéter, avant de prononcer un avis enthousiaste.
Il ne faut point s’enflammer, prendre recul est recommandé.
Combien de fois n’ai je laissé éclater mon empathie pour une action, un travail, une intervention apparemment de bon aloi.
Mille fois sur le métier, il faudrait remettre l’ouvrage avant de donner libre cours à sa jubilation et distribuer moult félicitations.
Hélas, je le sais depuis belle lurette mais je ne peux réfréner mes élans de sympathie, prématurés.
L’incorrigible, en la matière, est parfois déçu après B.A lorsque survient E.D, c’est à dire Espoir Déçu en découvrant des vices cachés.
La bonne parole est mieux parcimonieuse, pour la dire un jour à bon escient !