Nul n’est prophète en son pays, c’est connu et vérifié une fois de plus.
Mon ouvrage « A l’ombre de l’école » qui relate ma vie d’écolier, de collégien puis de lycéen en Corse passe totalement inaperçu dans mon île. Aucune présence dans les vitrines, les librairies n’en font pas mention.
C’est triste, surtout pour moi qui fait tout, sous des aspects différents, écrits, expos, un temps des articles sur Corse Net Info, pour faire éclater nos richesses locales et l’humour de nos quartiers, voilà qu’on me boude.
Certes, je ne suis pas Chateaubriand ni Eugène Sue ou d’autres encore, mais je relate à ma manière bon nombre de faits réels sans être totalement nase, un nase de la littérature, du verbe ou de la virevolte narrative.
Je donne, en disant cela, l’impression de me marabouter tout seul ou de m’envoyer des fleurs, je suis parfaitement conscient que ce n’est point cela. Je lâche un petit cri qui restera sans effet car sans pub, on demeure dans l’ombre, même en cherchant à sortir de celle de l’école.
Première charité commence par soi-même, pourquoi échapperais-je à cette règle ?
Apparemment, je suis victime d’un froid entre l’édition et les libraires locaux.
Une sombre histoire de reprise des invendus comme si le libraire était obligé de commander un quintal de livres. Deux ou trois ouvrages par librairie ne mettrait nullement le commerce en danger. Les demandes ne manquent pas, les lecteurs se tournent vers moi croyant que le livre est confidentiel, secret et publié en catimini.
Je remercie toutefois le bureau de tabac local – de Levie – dit « Chez Christian Maestratti » qui m’a soutenu et vendu énormément d’ouvrages, bien plus que je ne l’imaginais.
Evidemment, tout cela ne m’encourage pas à poursuivre et publier mes dernières réalisations.
Je persisterai fusse au prix d’un échec cuisant, j’aurais la satisfaction d’être allé au bout de mes rêves qui malgré le peu de suivi, ne ressemblent point à un cauchemar.
C’est triste vous disais-je, si ce n’était pas mieux avant, ce n’est pas mieux ici qu’ailleurs !
Voici un lien si cela vous intrigue ou vous intéresse :
eh oui c’est la dure réalité de chacun d’entre nous.
Ne désespérez pas 🙂
Merci Gys,
C’est terrible mais je vais continuer, figurez vous que je suis en train de rire en écrivant pour le prochain, c’est prometteur et tant pis qui ne profitera pas 😉
Bonne soirée.
oui il faut persévérer 😉
Oui, je continue.
Bonne soirée. 🙂