Dès l’entrée du village, la sculpture est omniprésente.
Il suffit de le traverser pour rencontrer le granit entré en métempsycose, réincarné en animal tout en restant de pierre.
Village longtemps réputé pour sa charcuterie, les habitants de Quenza étaient gentiment sobriqués « I pedi purcini », les « Pieds de cochon », vous en devinez l’origine facilement.
On pourrait, en ces temps bénis, redorer leur blason en les désignant « Appolon du burin » même si ces sculptures qui jalonnent les rues ne sont pas forcément œuvres de ses résidents.
Un clin d’œil amusé en référence au dieu grec des Arts.
Massette, poinçon, rifloir, râpe et gradine n’ont plus aucun secret pour eux.
Et puis le tout en fer exposé à l’oxydation que l’on pourrait qualifier de « Tout en rouille ».
Heureux Quenzais, désormais ouverts à la sculpture, enfin éveillés à l’art.
Ai-je trop forcé ?
Est-ce du lard ou du cochon au pays de l’art charcutier ?
Voici la réponse du porcin :
Image en titre : La mariée.