Comme on annonce l’arrivée d’un futur bébé, j’annonce la gestation de mon prochain ouvrage.
Je vais devoir tout faire moi-même, depuis la couverture à la dernière page.
Bien veiller à le livrer dans son meilleur état, car il faut reconnaître que les correcteurs du dernier livre, n’étaient point des foudres de guerre pour avoir laissé quelques scories déplaisantes.
Pourquoi tout faire moi-même ?
Parce que je vais tenter l’autoédition, il faudra tout assumer y compris la promotion.
Quelle idée saugrenue ! pensez vous.
Pas du tout.
Dans mon dernier ouvrage, je narre, à 75%, des faits qui se sont déroulés en Corse, il est introuvable dans les librairies de l’île. Etonnant, non ?
Les libraires boudent l’édition pour de sombres histoires de retour des invendus. Ils ne sont pas obligés d’en acheter un quintal, trois ou quatre exemplaires s’écouleraient facilement et permettraient de voir venir.
Le gros des lecteurs commande sur Amazon, faute de le trouver en librairie nustrale et plus simple qu’en s’adressant directement à l’édition, .
Nustrale, un terme très usité dans l’île pour bien insister, souligner fièrement la particularité :
« De chez nous ».
Avouons que dans le cas présent, ce n’est guère mieux qu’ailleurs.
Peu reluisant pour notre réputation censée protéger les siens.
Je ne cours pas après les droits d’auteur, mon plaisir est ailleurs, la satisfaction de communiquer un peu de bonheur à ceux qui me suivent.
L’image en titre, est celle d’un hortensia que j’ai flouté pour illustrer le texte « La froideur de l’océan » dont il sera question en début d’ouvrage.
En voyant ma mère décliner, j’imaginais cet hortensia l’imitant dans son inéluctable déchéance.
Hélas, les images, en couleurs surtout, sont la hantise des éditeurs. Elles feraient grimper le coût de la réalisation et donc des prix.
A notre époque, où l’image est partout, cela semble pour le moins surprenant.
Ce livre s’intitulera « Une lueur dans la brume », un essai de « philosovie », une manière de concevoir la vie et de la traverser en relativisant les inévitables aléas désagréables…
N’ayez crainte, ce mot épouvantail, « philosovie », est tout simple et ne vous causera guère embarras, bien au contraire vous le découvrirez et sourirez à son déploiement.
« Philosovie » est une vision personnelle du passage dans l’ici bas.
J’avance à petits pas avec cet ouvrage, je vise l’automne pour me décider à tenter l’aventure nouvelle.
Je reviendrai sur ce projet pour informer ceux qui souhaitent me lire…
A bientôt pour d’autres précisions. 😉
on attend Simonù, on attend.
Merci Gibu ! 🙂