Mais que trafique-t-il encore ?
J’ai baroudé toute la journée et je suis rentré vers 16 heures.
A 17 heures, la marmite était sur le feu.
Je suis tombé par hasard sur un truc qui fait crac boum hue !
Que j’adore mais qui demande beaucoup de cuisson.
J’ai tout mon temps, j’ai laissé bloublouter durant 3 heures.
Au moment où j’écris, il est 20 heures et je laisse mourir le feu, la marmite restera en place et se refroidira pendant la nuit.
Demain, je vais tout reprendre et cuisiner à petit feu pendant une heure encore et puis, je laisserai reposer un jour avant de réchauffer et déguster, enfin !
L’art de vivre, c’est cela, l’épicurisme aussi.
Epicurer, c’est mourir heureux et quasiment sans regret, mais pas tout à fait satisfait.
L’épicurien dit : Je pars sans regrets mais j’aurais tant aimé poursuivre encore un peu.
Ce petit « mais » le distingue de celui qui, orgueilleux, déclare : je ne regrette rien.
Un « je ne regrette rien » sec qui trahit l’absence d’art de savourer la vie.
Qui la savoure a toujours un petit regret malicieux, il est encore plein d’envies et prêt à continuer s’il en avait le choix.
Il ne connait pas la lassitude, il sait varier et rebondir sans cesse !.
Quitter la vie avec le regret de partir est signe de vie bien remplie…