Et patati et patata…

A patata hè u fasgiolu hè e tuttu hè ! dicia Babunettu.
Intraduisible sérieusement en français, c’est un état d’esprit et bien plus, une philosophie post socratique, que pratiquait dans les rues du village, notre cher philosophe juge de paix.
Grosso modo, pour figurer l’intraduisible expression, on pourrait dire platement et donc sans odeur ni saveur : « La pomme de terre existe, le haricot existe et tout existe » mais ça n’a rien à voir avec la pensée de l’enchanteur des agoras et des ruelles. Il avait infiniment plus de malice et plus de finesse dans son regard interrogateur !

Donc aujourd’hui c’était : Pommes de terre et morue.
Préalablement cuites à la vapeur (4 à 5 minutes à l’autocuiseur) puis tranchées et passées au four avec des échalotes entières, de l’oignon rouge et de l’ail émincés
Les amandines enduites d’huile d’olive, salées et poivrées étaient à la fête de midi.
Dès qu’elles manifestaient croustille, j’ajoutai de la morue à peine pochée pour un bref séjour à 180°C.
(Il ne faut pas que la morue cuise trop, il faut juste la mettre au diapason calorifique de la solanacée)
Dès la sortie du four, j’ajoute beaucoup de persil frais, il garde ainsi son parfum typique et toutes ses vitamines !

Regardez ces images, elles relatent le résumé de ce que je viens d’écrire…

Vous pouvez dorer davantage et démarrer avec des patates crues.
Si la morue est trop dessalée, pincez de la fleur de sel, poivrez par intenses jetées, si cela amuse vos papilles !
Voyez comme la morue s’effeuille, elle est à peine pochée, c’est ainsi qu’elle donne le meilleur d’elle même.
Trop cuite elle devient du carton, vous aimez manger de la cellulose sèche ?

Si vous cherchez une définition de l’épicurisme, fiez vous à ces lignes, elle se lira comme dans un livre très expérimenté… 😉

Que la morue vous enchante !

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