Le misogyne n’aime pas ou hait les femmes et tout parti qui ne réalise pas la parité en son sein devient un parti misogyne. L’UMP préfère payer une amende de 4 millions d’euros pour garder sa liberté de choix.
En instaurant une loi sur la parité on s’exposait inévitablement à des effets pervers qui accompagnent nécessairement toute nouveauté.
Fallait-il rendre cette loi strictement obligatoire et tirer au sort la tête de liste pour éviter que la femme ne se retrouve presque toujours en deuxième position ? Le risque était que le sort s’écarte de l’équilibre pour favoriser un sexe.
Fallait-il poursuivre l’effet chabadabada en obligeant le parti à réaliser l’équilibre parfait, une liste femme en tête, une liste homme en tête ? Imaginez les palabres, les démissions, suivis d’un nouveau déséquilibre casse-tête…
L’effet pervers majeur produit par la parité est que les femmes ne peuvent même plus se révolter en créant une liste exclusivement féminine…
Exemple : une liste PUM, Pour Ulcérer les Machos ou les Misogynes (ulcérer pris dans le sens « vexer profondément ») avec de Panafieu à sa tête. Et avec cette nouveauté, le nouvel effet pervers serait la révolte contre Françoise qui a trop longuement trempé dans l’autre système… Un crêpage de chignons comme il en existe déjà, mais à plus grande échelle. On n’en sort jamais, de toutes ces approches du mieux convenable qui n’existe pas.
Pourtant les femmes ont toujours tiré les ficelles sans être aux avant-postes. Qu’elles continuent à pousser me semble naturel et légitime si elles le souhaitent. Le temps travaille pour elles, elles arriveront là où elles veulent, sans artifices.
En attendant, ce soir, elles feront la fête et sans elles, les hommes n’auraient pas « Tout pour la musique ».