Le petit Michigan.

Aujourd’hui, vers 13 h, il pleuvait.
Plus rien ne m’arrête, ni le froid, ni la pluie et encore moins le brouillard, j’adore photographier dans le flou.
Je suis devenu infatigable. Un sédentaire très casanier mué en marcheur invertébré.
– Qui a dit invétéré ? Non, j’ai bien dit « invertébré », je n’ai même plus mal aux os, comme si j’étais dépourvu de squelette. Me voilà en caoutchouc. C’est bien, le caoutchouc, c’est souple et ça encaisse les coups. Je me sens léger presque aérien, mais ne vous inquiétez pas, je me porte bien. Sans doute une affaire de métabolisme familial. Et puis, je m’en fiche, je roule facilement sur les chemins et le palpitant palpite à tout va mais pour les bonnes choses, non à cause d’un essoufflement.
Un jour, il m’aura…

Le temps était gris, il pleuvait, je m’en fichais…
Mais le temps changeait très vite, le ciel devenait d’azur, il avait neigeouillé sur les sommets.
La région des petits lacs, petit Erié, petit Ontario…

A ce rythme, je serai fin prêt pour les Jeux Olympiques.
Sans être sélectionné, je ferai plusieurs allers-retours (ce pluriel est autorisé) de mon ordi au fauteuil devant la télé et je ne lâcherai rien, je ne serai pas loin du premier 😉
Qu’il est bête ! dit ma voisine.

4 Comments

    1. C’est un chemin forestier que je parcours sans savoir où il mène.
      Je ne suis pas arrivé au bout après deux heures de marche.
      Bonne soirée Gys.

  1. Oui Simon. Comme dans le film l’enquête Corse, tu connais tous les chemins de ton pays😉. Beaux clichés.

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