Aujourd’hui, il tombait des cordes, que dis-je, des hallebardes.
Un moment de folie, et me voilà prêt pour retourner au bord du ruisseau.
Je l’imaginais en crue.
Que nenni, il était impétueux, devenu torrent mais point menaçant, il faisait sa petite crise de nerfs.
Aucune difficulté, car cette fois-ci j’étais équipé comme un pêcheur.
J’avais chaussé de bonnes chaussures, j’ai pu remonter le cours plus facilement que la dernière fois lorsqu’il était au plus bas.
Je me disais qu’il était encore possible d’aller à la pêche, non pas comme avant mais en faisant gaffe et en mode calmos, sans prendre de risques.
Cela m’a un peu rassuré, mais mieux vaut ne pas essayer avec ma folie d’en faire plus que je ne peux et d’affronter le danger.
Le ruisseau fulminait certes, mais ce n’était pas le Rhône hors de lui, non plus.
J’en fus quitte pour une belle trempette même si j’ai attendu l’accalmie à l’abri, en cours de chemin, j’ai reçu quelques bassinées bien méritées… Le ciel très gris s’amusait comme un fou en déversant sur moi tout ce qu’il pouvait.
Tout va bien. 😉