Nous étions engagés sur un trajet habituel et cherchions à explorer des endroits encore méconnus.
Je n’avais jamais remarqué cette pancarte qui indiquait un chemin censé nous conduire au village voisin.
Une aubaine, découvrir d’autres coins jamais fréquentés.
La voie nous conduisit assez rapidement dans une impasse.
Une courette, un hangar, accueillis par des aboiements fournis qui nous stoppèrent net.
Un homme affairé dans le hangar, nous salua dans l’ombre en m’appelant par mon prénom.
Persuadé d’avoir mal entendu, je lui demande s’il me connait :
– Bien sûr que je te connais !
Cela faisait bien 50 ans que nous ne nous étions vus.
Annie discutait avec une dame perchée sur sa terrasse, elles se connaissaient aussi, mais de plus fraîche date.
Nous fûmes invités à rentrer et à prendre le café. Ce fut très agréable, d’une simplicité paysanne, un accueil humain, serein et plein de sympathie.
Au fil de la discussion, cousue de bon sens et de chaleur humaine, j’ai découvert que le hasard conduisait parfois à l’agréable…
Si tous les chemins mènent à Rome, celui-ci mène au royaume des gens tranquilles, chaleureux et paisibles.
Le calme et le sourire léger, l’humain heureux d’accueillir les passants qui passent.
Cette dernière expression est volontaire, ne souriez pas. 😉
Bona sera Simonu ,
Toujours un détail , un plus , qui percute nos âmes d’anciens ….
Merci .
A demain P. 🙂