Patati patata…

Hier, j’ai fondu sur la grenaille, des pommes de terre ainsi nommées.
L’idée était de réaliser un plat inédit sans recette préalable.
Il n’y avait donc aucun nom pour désigner ce mets, j’ai de suite pensé à « pataTata » en corse, accentuant l’avant dernière syllabe. Puis me vint « patati patata » pour les lecteurs qui me lisent en français.
Ce n’est pas bien joli, pas engageant, limite suggérant le rata, un mauvais plat.

Puisque j’ai l’habitude de cuisiner comme j’écris, c’est à dire à l’intuition et à l’envie, tout se déroula sans aucune hésitation, le concept était déjà bien construit dans mon esprit.
Voici le déroulé :

Du persil (il en pousse partout autour de la maison) coupé aux ciseaux, on peut faire plus fin en insistant un peu. De l’ail écrasé.
De la viande hachée, du sel et du poivre.
Pomme de terre dite « grenaille« , cuite pendant cinq minutes à l’autocuiseur, pas plus.
On s’amuse, on écrase avec le dos de la fourchette puis on retire la peau du milieu pour réaliser un petit nid grossier.
Les creux sont garnis de farce.
On saupoudre de parmesan râpé, un filet d’huile d’olive et on pose, au hasard, les gousses d’ail qui restent.
J’ai même ajouté des lamelles de fromage de la veille.
Au four entre 30 et 40 minutes à 180°C.
Et patati et patata, pensez à bien saler et éventuellement ajouter un peu d’huile d’olive au moment de servir.

Si l’assaisonnement est parfait vous allez me remercier, j’accepte volontiers. 😉

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