Clin d’œil à un ami.

Loin des yeux, une amitié s’estompe-t-elle ?

Cela fait 30 ans que Francisco, Francis dans la région parisienne, et moi, nous ne nous sommes plus revus.
En 1995 je suis rentré dans ma Corse natale finir le reste de ma vie, après mon départ, il s’était juré de partir aussi dans sa Lusitanie profonde.
Le temps n’a rien estompé.
Le 24 décembre, Francis me contactait pour nous souhaiter un joyeux Noël, le midi du 25, après le repas, je racontais notre amitié à ma petite fille.
Des liens authentiques qui mènent à des faits surprenants, une aide et une entraide hors du commun. Une simplicité dans les relations, solides, qui ne s’oublient jamais.

Nous sommes déjà bien avancés sur le chemin de la vie, cher Francisco.
Les années ont filé, c’était un rêve bleu adossé à l’amitié, rien n’a changé, c’était à peine hier, demain ne changera rien.

Que devenez vous ?
Pour nous tout va bien. Nous cheminons tranquillement, de moins en moins vite, nous gardons une antenne pointée sur le passé. Notre amitié fut une chance, nous sommes très heureux de vous avoir connus, ce fut un petit bonheur sur le chemin de notre vie.

Et Louisa, et Agnès et Alexandre vont-ils bien cher Francisco ?

Sachez que nos jours qui défilent, de temps en temps, nous interrogent :
– Que sont-ils devenus ?

La vie est ainsi, on passe, on s’éloigne, on ne se voit plus, mais le fond de ma mémoire est encore alerte.
Souvent… je vous imagine dans votre coin secret, non loin de Batalha.

Je me souviens de ce concours de boules plus de quarante années plus tard.
Il faisait nuit, nous étions en demi-finale d’un concours toutes catégories.
Nous venions de gagner la partie sur un coup malheureux de nos adversaires, tous deux honneurs (mieux classés que nous). Francisco a fait annuler la mène, en espérant gagner la partie sans bavure.
Deux mènes plus tard nous étions éliminés 12/13.

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