Comme chez la fourmi la voisine…

Il faut penser à l’hiver.
Tous les ans à pareille époque, je suis de sauce tomate.
Généralement, avec les tomates de mon jardin.
Je réalise une sauce pour mes jours hivernaux.

Cette année, rien au jardin, j’ai dû acheter mes tomates, j’ignore la variété, la vendeuse ne savait pas.
Bon, c’est comme ça, on verra bien. Il y aura au moins quelque chose de la maison, la marmite.
Même si cette dernière n’a pas de goût, je sais qu’elle connait mes habitudes et fera son possible pour frissoler, poupouter, bloublouter comme il se doit, afin de livrer une œuvre tomateuse à la hauteur de mes envies.
Je suis certain que mes spaghetti de décembre ou de janvier, de février même, adoreront se rouler dans les laves rouges d’un volcan endormi à la mi-septembre.
Ce coulis, sans huile ni herbes quelconques, je le parfumerai à ma guise le moment venu.
Laurier, thym, romarin, basilic, curry et même du safran, si ça me chante, pour accompagner des crevettes ou tout autre produit de la mer qui sublime les pâtes…

Voici une partie seulement, il y en avait une huitaine de kilos en tout.
Les tomates ont été lavées, ébouillantées pour faciliter le « mondage ».
On peut démarrer la cuisson, sel et un peu de sucre – pour étouffer l’acidité – et c’est tout.
C’est presque fini, après, il faudra laisser refroidir et remplir des sachet de 2 à 300 g pour aller au congélateur.

Voilà une idée pour ne rien jeter.

Vous voyez ces déchets ? On peut en faire une sous-sauce.
Ah! Vous ne connaissez pas la sous-sauce ?
Normal, je viens de l’inventer. Je vais vous expliquer mais d’abord, il faut apprendre à bien prononcer « sous-sauce ».
Essayez.
Sous sau…ce…
Bien !
Encore une fois !
« Chou chauche !
Et voilà, je le savais ! Allez, recommencez.
« Sous chauche »!
Mais non, encore une fois.
Sous Sauceu !
Voilà ça peut aller.

Alors comment réaliser une chou sauce ? Mince, vous m’avez contaminé !
Sous-sauce ! M’enfin !
C’est simple, on passe tous ces déchets au presse-purée, on récolte le jus et comme pour la sauce normale, on la place au congélateur. Le jour où vous faites une daube ou un plat qui demande un apport d’eau, vous versez votre sachet de sous-chauche à la place de la flotte…
Et voilà, le tour est joué !

Après l’art de s’amuser en cuisinant, voici le petit plus du jour :

Une autre croyance pour non-croyant 😉

2 Comments

  1. Sûr que le bon dieu ayant vu et senti vos marmites vous prendra directement auprès de lui 😉

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