Les tomates, solanacées pour les botanistes, en ont assez des maltraitances infligées cette année !
J’ai commencé la récolte des tomates mais elles font triste mine.
Les plants noyés par les pluies journalières de juin, attaqués par les pucerons et les aleurodes, mouches blanches suceuses de sève aussi, voilà que la larve de la noctuelle s’annonce très gourmande.
Bref, c’est une année calamiteuse au jardin.
Les courgettes veulent bien « courgeter » un peu mais pas beaucoup.
De nombreuses cucurbitacées périclitent et pourrissent sur pied.
Les aubergines refusent « d’auberginer » correctement, elles sont ridiculement petites.
J’ai eu la mauvaise idée d’essayer le concombre dit » le généreux » et bien pardon, sa générosité est toute en feuilles fragiles et tige mince, sans grand d’espoir de le voir « concombrer ».
Après les fraises inexistantes, les cerises véreuses et les prunes qui suivent le même chemin, c’est la désolation, le blues du jardinier.
Les geais ont commencé à attaquer, pas une pêche, pas un abricot, pas un brugnon n’a résisté à la razzia avant maturité. Ce matin, je découvrais des tomates « orangissantes » complètement éventrées, n’importe comment. J’ignore s’il s’agit de geais ou de merles…
L’année 2023 sera une année de tristesse au jardin…
Je crois que la larve essaie de vous aider à faire des photos rigolotes en personnalisant les tomates et franchement je vous trouve carrément ingrat envers elle 😉
Heureusement que j’ai l’œil vif car, de moi, elle s’en fiche totalement ! 😉