Sans doute l’avez-vous déjà vu à proximité d’un composteur ou dans un endroit humide et sombre du potager, le cloporte est un familier de nos jardins.
Ce n’est pas un insecte mais un crustacé terrestre. Il a gardé de ses origines aquatiques, une prédilection pour les endroits humides.
Il est détritivore – on dit aussi détritiphage – c’est à dire qu’il se nourrit de matières en décomposition, de végétaux de préférence. Il peut s’attaquer à des petits insectes à condition qu’ils soient morts. Il œuvre au compost en accélérant sa formation et l’améliorant grâce à ses excréments qui apportent de l’azote.
Ses prédateurs sont les crapauds, les lézards et certaines araignées.
Il vit de deux à quatre ans.

J’ai soulevé le feuillage, il file vers un endroit sombre.



Il est devenu bille parfaite, si vous le posez sur une surface inclinée, il roule exactement comme toute sphère.


Comme tout croquemort qui se respecte, il porte le deuil sur sa carapace.
Le petit plus coloré, du jour :

Des fraises, du basilic, de l’huile d’olive et du poivre. Ici poivre gris très fin qui n’est pas visible. Le mieux c’est de le concasser grossièrement.
Pas de sel.
Drôle de petit insect, pas joli du tout mais très utile.
Merci pour les fraises, je bave devant la photo 😉
Essayez Al, c’est rapide et surprenant.
Un jour, j’avais préparé cette entrée alors qu’il y avait 14 personnes à table. Lorsqu’on m’a vu arriver avec les fraises quelqu’un a éclaté de rire : « Ô Simon, tu commence par le dessert ? »
C’est cette personne qui a tout fini 😉