Celle que vous voyez ici serait la campanule raiponce de couleur bleu violacé.
On la nomme également « bâton de saint Jacques » j’ignore pourquoi.
Je lui ai demandé et n’ai reçu aucune réponse. Ah ah ! Pardon pour la blagounette facile.
Plante comestible des racines à la fleur ; les racines crues ou cuites, les feuilles et les fleurs en salade.
Voilà, c’est tout ce que je sais. Ah ! J’allais oublier, elle est bisannuelle.
La Campanule et l’histoire du bâton de Saint Jacques 🌿
On raconte l’histoire d’un vieil homme, nommé Ambroise. Celui-ci venait de perdre sa femme, et pour soigner son chagrin et sa solitude, il se résolut à partir en pèlerinage à Compostelle, et saisit l’occasion de faire le voeu de renoncer au vin, qu’il goûtait pourtant fort.
À cette époque où les bandits et les loups guettent à chaque sentier, il était bien rare qu’un homme partît seul dans cette longue expédition, il se joignit donc à un groupe de plusieurs pèlerins.
Arrivé sur le plateau d’Aubrac, il se trouve un peu distancé par le groupe car son vieux corps peine à suivre le rythme de ses compagnons, qui déjà loin s’avançaient sans l’attendre.
Au fil des jours, il est de plus en plus fatigué, ses semelles sont devenus du plomb, et ralentissant des compagnons, lesquels font preuve à son égard d’une impatience bien peu charitable.
Finalement, ils décident de laisser le vieil homme sur place en le confiant à l’aubergiste moyennant espèces sonnantes et trébuchantes pour que celui-ci prenne soin de lui jusqu’à leur retour de Compostelle.
Ainsi au petit matin, pendant que le vieil homme dormait encore, ils prennent la route.
L’un d’eux, pour être sûr que le vieil homme ne les rejoigne pas, lui vole son bâton et le jette dans un buisson d’épines.
À son réveil, Ambroise comprends qu’il a été abandonné. Ne voyant pas son bâton, le soutien de ses pas chancelants, il s’écrie : » Santiago, à l’aide ! »
Puis il se met en devoir d’aller tailler un nouveau bâton pour repartir.
Il sort de l’auberge un couteau à la main, en quête d’un arbre qui ferait l’affaire. Un noisetier, un frêne, ou bien quelques chênes, de ces arbres dont les branches sont bien droites et solides.
Mais point de noisetier, ni de frêne, ni de chêne aux alentours !
Pas le moindre arbre, rien qu’une lande d’herbes sèches parsemée de ces grandes fleurs sauvages que l’on appelle la Campanule Raiponce. Le vieil homme repère une tige plus haute que les autres, portant à son sommet une belle fleur d’un rose délicat.
Le vieil homme saisit la tige, et au contact de ses mains elle semble s’allonger et de raffermir si bien qu’elle ressemble maintenant à un vrai bâton. Sentant cette force nouvelle, le vieil homme cueille la Campanule, lui retire quelques feuilles pétiolées et quelques fleurs, exceptées celles qui couronnent la tige. Le voici muni d’un soutien solide et réconfortant.
Il se remet en route, appuyé sur ce bâton tout neuf au sommet duquel se balance de jolies fleurs qui semblent acquiescer de la tête à chaque pas.
Non seulement la tige de Campanule le soutient dans sa marche, mais il semble avoir retrouvé une vigueur de jeune homme !
Quelques temps plus tard, au terme d’un chemin sans histoires, le ciel homme parvint à Compostelle au grand dam de ses compagnons.
Depuis ce jour, la Campanule s’appelle aussi » bâton de Saint Jacques »
Trouvé sur le net, belles photos, j’ignorais que cette petite fleur était comestible.
Merci Al, belle histoire, je suis passé à côté en cherchant mollement 😉
Une info qui ravira les lecteurs.
Bonne journée 🙂