L’art du rôtissage sans brûler la viande.

C’était hier.

Le plaisir est dans la liberté.
Je vis dans un endroit de rêve et aujourd’hui, je grillais des côtes plates comme on dit chez nous.
Tout est bon dans le cochon, c’est devenu un truisme, mais lorsqu’il s’agit de porcs élevés en liberté surveillée sous les châtaigniers c’est encore un label supérieur. Aucune eau ne suinte au pré-salage.

Un vrai bonheur d’allumer le feu, d’attendre les charbons ardents et d’admirer le paysage de temps en temps. Ardents ? Le mieux est d’être patient, et d’exposer les aliments lorsqu’une légère cendre recouvre les charbons.
C’est le moment idéal pour éviter la carbonisation.
Un petit conseil, une préférence toute personnelle, je sursale légèrement la viande pour en « exhauster » le goût. Une fois n’est pas coutume.

En surveillant le feu, je me retournais pour admirer le paysage et écouter le silence qui montait de vallée d’Archigna !

Voici les images.

La lumière du jour était tamisée, un peu terne dans une légère brume fade..
Le bleu du ciel, même faiblement soutenu, aurait apporté un contraste, il s’était fondu dans une couverture nuageuse devenue laiteuse et sans éclat…
A flanc de colline toute proche recouverte d’essences diverses, les couleurs de l’automne insistaient, affirmaient leur présence ; au loin les chênes au feuillage persistant, verts en tout saison, semblaient somnoler paisiblement…

C’est dans ce paysage magique que se déroule paisiblement ma vie.

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