Voici une recette originale, normalement réservée au barbecue, à la broche tournante. Le temps est à la pluie après la neige, mars n’est pas décidé à montrer ses rayons de soleil.
La recette sera donc réalisée au four pour la première fois.
Le principe du lapin en nuisette est simple, il s’agit de l’emmailloter entier dans de la crépinette avec les légumes de la marinade.
La veille, préparez une marinade avec beaucoup d’oignon, d’échalote et d’ail écrasé.
Incorporez un hachis très fin de persil et de romarin (passés à la moulinette, vous pouvez mettre de l’estragon ou toute autre plante aromatique à votre guise).
Saler, poivrer, verser les trois-quarts d’une bouteille de vin blanc puis plonger le lapin dans le bain pour toute une nuit au frigo.
Le lendemain, lavez votre crépinette et séchez-la délicatement.
Posez-la bien déployée dans un plat qui va au four, prélevez les matières solides de la marinade à l’écumoire et tapissez largement votre crépinette. Couchez le lapin dessus, sans tête, et recouvrez la partie supérieure de la même manière avec le reste des légumes.
Enfin, finissez d’emmailloter le lapin et ficelez pour le maintenir en place. Huilez le plat légèrement et versez un peu de marinade, le reste servira à arroser de temps en temps pour obtenir un jus d’accompagnement.
Le principe de cette cuisson consiste à faire fondre la crépinette lentement. En croustillant la nuisette (au barbecue surtout), l’oignon et l’ail vont confire et se coller à la viande. Les morceaux se détachent avec cette croute savoureuse qui va rendre le rôti moelleux et fondant. Il ne faut pas oublier de bien saler.
Passez au four entre 180 et 200°C et arrosez de marinade lorsque cela vous semble nécessaire.
Tournez le rôti au bout d’une heure environ ( à vous de voir d’après le croustillant) et finissez de cuire à température modérée.

L’accompagnement du jour sera assuré par des pommes de terre « gourmandine » débitées en morceaux puis salées, poivrées, largement recouvertes d’une persillade (persil et ail hachés fin). Quelques tours de moulin à poivre et herbes à grillades (c’est ce que j’ai fait aujourd’hui, je varie à l’humeur du jour). Enfin, quelques jets d’huile d’olive et mélangez le tout. Une trentaine de minutes à four chaud devraient suffire (à surveiller).
C’est la première fois que je réalise cela au four, donc je contrôle pour avoir une idée plus précise la prochaine fois.

Voilà, pour les courageux de la cuisine. C’est facile à réaliser et pas trop long si l’on sait s’organiser.
L’emmaillotage est délicat et ficeler correctement n’est pas donné à tout le monde.
Il faut bien répartir les parties solides de la marinade en évitant qu’ils se concentrent dans un seul endroit lors de l’emmaillotage. J’ai de l’usage, mais le bon sens suffit largement.
Un conseil tout de même, pensez-y l’été, il mérite vraiment de passer au barbecue à feu vertical, ça croustille davantage et si vous n’avez pas de tourne broche automatique, quelqu’un se sacrifiera pour tourner la manivelle…
Ne vous fiez pas aux temps donnés, il faut jeter un œil de temps en temps, tester en piquant avec un couteau, j’ai toujours fonctionné ainsi, quand on aime, on ne compte pas, on s’aventure…

Recette à venir, j’ignore quand, ce sera « lapin paquets ». C’est délicieux. c’est mo préféré.
Pour ceux qui mangent du lapin 😉
Sinon, carottes à la Vichy ! 😉
J’adore ça 🙂
Bonsoir.
Avec ce plat, vous me mettez, en quelque sorte..l’eau à la bouche, si je puis dire.
Il est vrai que j’aime beaucoup le lapin, lapin cuisiné, tout comme mon épouse et nos enfants.
Par le passé, je veux dire à la maison chez nous, chez mes parents, et avec mon frère aîné, ce plat autour d’un lapin était souvent un repas du dimanche, agrémenté autour de pommes de terre frites (plus rare..), mais surtout de pommes de terres à l’eau, persillées, et avec du choux rouge en accompagnement, et sinon des pâtes, tel les tagliatelles, mais quel repas !
Il est bien évident que l’on peut faire du lapin à la diable et en le badigeonnant avec de la moutarde, sans oublier toutes les autres recettes en passant, et bien-sûr les plantes aromatiques, tel thym, laurier,etc..
Un lapin « réussi » et autour d’une bonne bouteille de vin rouge, que ce soit un bordeaux généreux, ou encore un bourgogne charpenté (sans excès..), voilà un petit repas de fête presque comme un festin, il n’empêche.
Le lapin a l’air beau et bonne facture, comme pour ces lapins de ferme que nous prenons d’ordinaire..
Une très bonne soirée à vous, à plus..Denis.
Merci, bonne soirée Denis 🙂
Appétissant 🙂
🙂
Essayez !