Le penser par soi-même et le penser par autrui.

Faut-il imposer une nouvelle grammaire pour mettre tout le monde au diapason du dégenre ?
Pourra-t-on encore déranger, déraisonner un peu de la sorte :

Iel,
Est-ce toi qui a mangé les caramels,
Posés juste à côté du pot de miel ?
Est-ce, pour moi, simple péché véniel,
Ou gros péché mortel
Dénoncé par l’ange Gabriel,
Et m’empêcher d’aller au ciel ? …

Le penser par soi-même battait déjà fortement de l’aile et voilà que les néo-intégristes du cogito veulent nous imposer les nouvelles règles du penser utile et de la bien-pensance.
Ils prêchent à la nouvelle génération, incapable de prendre du recul, une génération de coucous qui avalent tout de go des propos prédigérés, prêts à consommer.
Le penser par autrui empêche l’expérience, l’empirisme, et détruit la pensée scientifique, ou du moins le peu qu’il en restait dans les esprits.

Pour tout le reste, les mystères de la connaissance, les énigmes de la vie, rien n’a changé, on s’invente le Dieu qui comble les vides, éclaire l’inexpliqué, que d’autres appellent le Dieu des trous.

Les médias de bas étage, les artistes qui se croient autorisés à donner leur avis sur tout ce qui bouge, profitant de leur statut de célébrités, ont inventé le dé-penser par soi même en servant des idées à dépenser sans penser :
le penser par autrui.

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