La rencontre.

Il faut avoir l’œil exercé pour débusquer une empuse pennée ou commune.
Ce n’est pas tous les jours que l’on tombe nez à nez sur la cousine de la mante religieuse.

Celle que j’ai rencontrée sur une touffe d’asparagus, asperge sauvage développée en feuillage, ressemblait à s’y méprendre à une brindille.
Je pouvais passer cent fois devant, sans la remarquer.
Je dois dire, que je ne passe jamais distraitement lorsque je suis armé d’un réflex macro. Si je pars en campagne avec, c’est que je suis en safari photo et donc, mon regard est plus scrutateur, plus en alerte sur tout ce qui bouge.
Pour l’imprévu, j’ai toujours mon petit compact de poche en …

Contrairement à la mante, l’empuse femelle ne trucide jamais le mâle après l’accouplement, pour en faire repas.

Ce fut, pour ma part, l’unique face à face avec le curieux insecte et je regrette un peu de ne m’être pas attardé davantage pour soigner mes clichés. J’ignorais que l’empuse était si rare par ici.

6 Comments

  1. J n sais pas comment vous auriez pu faire mieux, c’est clichés sont parfaitement nets 🙂
    Curieuse bestiole, le mimétisme est fascinant, il faut un oeil exercé pour les apercevoir.

  2. Incroyable petite bestiole ! La prise de vue est superbe. Elle nous permet de l’admirer sous toutes ses coutures. La nature est vraiment époustouflante ! Un épi de blé incarné en guerrier, monté sur échasses graciles aiguisées et quelle coiffe !
    Sa cousine, la mante, fait figure de mode, créée pour la séduction.
    Et incroyable mais vrai, j’ai déplacé aujourd’hui une oothèque sans savoir du tout ce que c’était. Quels oeufs abritait-elle ? Mystère.

    1. Si l’oothèque est arrondie c’est mante et si elle est anguleuse de forme rectangulaire, elle est d’empuse.

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