Il trouvait le temps long dans sa solitude
A arpenter à longueur de muraille
Sans aucune sollicitude
Ni le moindre brin de paille.
Du matin jusqu’au soir
Il passait le voir
Toujours au même endroit
Par temps chaud ou par temps froid.
Un arrêt, un regard,
Jamais un braiement
Pas un seul aboiement
Inlassablement bagnard
Passait et repassait
Dans l’espoir d’une allégresse
Un signe de tendresse
Que jamais lui adressait.
Découvrit un jour de hasard
Sa queue chassant les mouches
Que son ami clébard
N’était que bel effet de souche…
Enfin comprit pourquoi
Ni bonjour ni bonsoir
Sans jamais s’émouvoir
Figé, restait coi…
Un déroulé, léger, léger… 🙂
Ha oui c’est joli ! 🙂 La paréidolie est bluffante !
Tiens vous me faites penser à l’un de mes chiens qui était copain avec un petit âne du parc de saint Cloud, je l’y emmenais une fois par semaine pour leur faire plaisir 🙂
Jolie jolie mais déroulement léger léger… 😉
Il fait froid…
Oui ici aussi mais sans doute moins que dans vos montagnes.
Figurez-vous Al, que des dizaines et des dizaines de gens, pour ne pas dire plus, s’arrêtent là et personne n’a remarqué le chien. Désormais, il n’existe plus.
Magnifique !
J’adore les ânes, et le jeux sur la photo et la paréidolie, superbe !
Dans cet endroit, il y a plusieurs ânes.
Je voyais le chien sous cet angle seulement, je n’ai pas bougé, j’ai attendu le passage d’un âne et imaginé le poème en voyant le résultat.
Merci Jaskiers 🙂
Il s’agit d’une racine de châtaignier (toujours productif) mise à nu par les passages fréquents d’équidés dont des chevaux aussi.
Très beau !
Je penserai à vous un de ces jours, je dispose d’un stock important de photos de baudets. 😉
Merci, c’est gentil ! Bonne journée à vous, Simonu !
🙂
🙂